Alphas - Série

Série sans grand intérêt pourtant les personnages Alphas sont attachant et les intrigues pas trop mal mais il manque cruellement un leader dynamique le rôle du Doc est trop moue avec pour conséquence un manque de rythme !!!

Effectivement : Série sans interêt!

Coincé 1 semaine à l'etranger avec comme seule serie "Alpha" (les deux saisons), sur le conseil d'un ami, je me suis farci l'entiéreté de la serie (oui! oui! c'est dure, mais c'est possible)

Les "méchants" tout comme les "gentils", font prevue d'une naïveté incroyable! Et cela épisode après épisode. Les reactions des uns et des autres sont quasi prévisible, on est jamais surpris!

Dieu merci, ils l'ont stoppé!

Série sans intérêt.

Tout d'abord, je précise que je ne connais pas grand chose aux autres séries ou productions du même genre (je n'ai par exemple vu que quelques épisodes de Heroes, et j'avoue mon inconnaissance des X-Men). On ne peut pas échapper au "déjà-vu" en ce qui concerne certains aspects d'Alphas, bien sûr ; mais comparé aux innombrables clones qu'on trouve dans le genre des séries policières, ce n'est pas grand chose. Si le concept n'est pas neuf, le traitement est intéressant, et les détails attirants.

Concernant le jeu des acteurs : de manière générale, il est adéquat pour ce genre de productions. Dans le détail : d'abord, j'ai trouvé David Strathairn parfait en Dr Rosen : ça accroche tout de suite. Ensuite, il y a Ryan Cartwright, qui a excellemment joué dans Bones, et qui excelle aussi ici. Son personnage, Gary Bell, qui est capable de lire les ondes électriques, est aussi un autiste "à haut niveau de fonctionnement"/Aspie (je n'entre pas dans le détail des différences). Grâce à l'investissement de l'acteur et des scénaristes, nous obtenons - et c'est rare à la télévision - un très bon exemple, vraisemblable et non caricatural, d'une personne située dans le spectre autistique. Globalement, c'est très bien fait, plus subtilement et avec plus de cohérence que dans d'autres productions. Je me suis vite attaché au personnage, on devinera pourquoi.
Les autres alphas disposent de pouvoirs moins originaux. C'est plutôt sur leur contrepartie, sur le revers de la médaille, que se porte l'intérêt, et le scénario en tire bien profit, en entremêlant cet aspect aux relations entre les coéquipiers et le reste du monde. Cela permet également de poser des limites et de ne pas faire des alphas de vrais super-héros, même si dans le cas des adversaires, on est parfois à la frontière.

Le scénario : les épisodes sont classiques. Le téléspectateur chevronné verra les ficelles, comme toujours, mais l'on a droit à de l'inventivité, à quelques coups de théâtre plus captivants (quoique souvent prévisibles)... La trame générale est intéressante dans son traitement de la question de la neurodiversité. C'est un sujet qui n'est pas très connu dans la population générale, mais qui a toute son importance par exemple dès que l'on pense à l'autisme, au syndrome d'Asperger, aux personnalités boderline, schizoïde, etc. Les épisodes ont des intrigues plus banales, mais assez souvent, on évite le simple "gentils contre méchants" souvent horripilant des autres séries du genre pour une approche plus nuancée et subtile...

La série a été renouvelée pour une deuxième saison. Même si l'on peut critiquer (fortement) la politique de Syfy (suppression de séries "cérébrales" et davantage inscrites dans la science-fiction), il est rassurant de voir qu'elle propose avec Alphas une série grand public capable de divertir aussi les téléspectateurs plus exigeants. Alphas va pouvoir se consolider et peut-être surprendre un peu plus dans cette deuxième saison, on peut en tout cas l'espérer.