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Si l’on met de côté les choix créatifs pour se concentrer sur l’épisode en lui-même, Game of Thrones se conclut sur un series finale bancal qui paye le prix du rush narratif entreprit par les showrunners cette saison. Ces derniers livrent un scénario laborieux à la mise en scène scolaire loin d’être à la hauteur de l’ambition affichée par le show pour son grand dénouement.
Le pénultième épisode de la série souffre des problèmes inhérents à cette ultime saison qui use de facilités scénaristiques parfois déconcertantes pour mettre en œuvre son grand dénouement. Sur la forme, Game of Thrones propose ce qu’elle sait faire de mieux avec une copie de très haute qualité qui permet à l’épisode de s’en sortir avec les honneurs malgré un fond fragile.
S’il s’agit bien d’un épisode de transition nécessaire, il peine à relancer efficacement l’intrigue quand bien même il réinstaure des enjeux politiques primordiaux pour la fin de saison.
Si globalement elle tient la route, la célèbre Bataille de Winterfell n’est pas à la hauteur de l’engouement et de l’attente dont elle a fait l’objet. Indéniable prouesse technique, l’épisode souffre d’une narration bancale qui dynamite quelque peu l’ampleur des twists et moments cruciaux qu’il met en scène.
Contre toute attente, la série signe une antichambre subtile et soignée du climax à venir, évitant ainsi de griller trop rapidement ses cartouches. Un pari risqué mais remporté haut la main.
La série propose un état des lieux nécessaire pour entamer son épilogue. Un calme avant la tempête qui aurait mérité un peu moins de mesure mais qui n’en reste pas moins maîtrisé et solide.
Season finale très (trop ?) dense qui atteint son objectif de conclusion via une écriture et une mise en scène classiques et peu subtiles presque obligatoires pour traiter ces événements cruciaux.
Game of Thrones prouve encore une fois qu’elle a tout d’une grande en offrant un avant-dernier épisode maîtrisé et intelligemment porté à l'écran à sa septième saison.
Visuellement propre mais narrativement inégal, ce cinquième épisode reste néanmoins nécessaire et important pour la suite de la saison et de la série.
Concis, équilibré et formidablement puissant, ce quatrième épisode marquera la série ainsi que le petit écran de part sa mise en œuvre technique et créative exceptionnelle. En un mot : parfait.