415 addicts de cette série
Le Professeur (El Profesor) est le cerveau d'un groupe de huit criminels dont l'ambition est de réaliser le braquage parfait : pourquoi attaquer une bijouterie ou une banque, quand on peut s’infiltrer dans l’usine de la Monnaie et des Timbres, et fabriquer son propre argent pendant 11 jours ? L’usine va ainsi être aux mains du groupe, avec près de 70 otages à l’intérieur. La guerre des nerfs avec les forces d'intervention commence alors...
par Amelie Brillet
Les fans de La Casa de Papel et de Berlin vont être ravis: Netflix a annoncé que le personnage aurait droit à son propre spin-off.
0 Commentaire(s)par Charlotte Papet
Découvrez le calendrier français concernant les séries américaines pour le mois de décembre 2021.
0 Commentaire(s)Derniers Avis
Séries similaires
Derniers épisodes
Dernières Vidéos
Le 29/12/2022 à 19h30
Je conseille vivement par commencer à regarder le remake Coréen sous le titre de "Money Heist: Korea - Joint Economic Area". Vous verrez ensuite à quel point cette version Espagnole est mauvaise dès le premier épisode.
Le 05/05/2020 à 12h03
Bon, il va falloir faire quelque chose à propos des scénaristes de la Casa De Papel, parce que cette saison 4 est affreuse sur le plan de la cohérence. On sait bien que la série a toujours eu ses petits détails douteux, mais là c'est poussé à l'extrême dans le n'importe quoi SPOILER(l'opération de Nairobi entre autres) et il n'y a plus la fraicheur des débuts pour compenser tout cela.
En effet, toute la première moitié de cette partie 4 invente des trucs complètements idiots entre les protagonistes pour tuer le temps (et faire mourir le téléspectateur d'ennui), avant de basculer sur de la violence gratuite, des thématiques majeures torchées SPOILER(Arturo et le viol, qu'est-ce que ça vient foutre là??? L'homosexualité de Palerme également) et des inepties scénaristiques SPOILER(la torture subie par Nairobi cette saison est affreuse).
Si il doit y avoir une saison 5, les scénaristes devront prendre le temps d'écrire quelque chose qui tient la route et soit divertissant, car dans cette partie 4, hormis quelques fulgurances lors du final, ça a été un mélange entre ennui et consternation.
Le 02/08/2019 à 11h38
Concernant la partie 3, j'avais un peu peur avant le visionnage car il est rare qu'une série conçue au départ comme bouclée puisse rebondir correctement par la suite. Heureusement, ce n'est pas le cas ici, même si de nombreux bémols sont à souligner.
SPOILER- Le vrai changement de cette saison est que les braqueurs reviennent pour tenter de sauver l'un d'entre eux (Rio), que la boulette avec le téléphone satellite a amené en détention illégale. Dénonciation de la torture et du piétinement des Droits de l'Homme, voilà le vrai sujet politique traité dans cette partie, hélas moins convaincante que précédemment quand il s'agit de son côté anti-système (déjà, la promo matraquage pour cette saison 3 était un non-sens car 100% système; on se borne ici à montrer un peuple qui se soulève contre l'Ordre; la scène des billets venant du ciel ne m'a pas plu (sauf au niveau de la réalisation), je trouve cela un peu populiste et insultant de balancer de l'argent n'importe comment au peuple, qui se bat pour en ramasser le plus possible!!!) et ratant des opportunités majeures (l'histoire des documents secret-défense tombe à l'eau, avec un plan de contre-attaque des flics totalement incohérents (sérieux, 20 minutes pour créer de toutes pièces des centaines de faux documents qui doivent paraître crédibles???) et une évocation très furtive de leur contenu (Lybie, terrorisme, migrants)).
La question du féminisme est elle aussi ratée dans sa globalité, souffrant de situations très caricaturales souvent dues à des protagonistes masculins machos à l'extrême (Palerme, Bogota) ou bien des personnages féminins qui partent un peu vite dans cette excuse pour critiquer les hommes (Tokyo, Stockholm avec Denver).
Le seul passage de vrai féminisme est celui où Stockholm rejette le pressant Arturo. On a tout dans cette séquence: une certaine violence du mec, une volonté de contrôle de ce dernier sur Stockholm et la réaction affirmée et forte de Stockholm, qui n'est plus la femme fragile des 2 premières parties.
- Sur le nouveau plan (voler la Banque d'Espagne), La Casa de Papel répète pas mal sa mécanique narrative, avec le coup des micros, des plans d'urgence, un braqueur qui revient (cette fois-ci, c'est Rio et non Tokyo), un boss qui pètent les plombs (Palerme, qui fait comme Berlin, en plus grossier), des assauts, des otages utilisés comme bouclier, l'équipe réunie dans un lieu spécifique (les passages conviviaux des repas), les tenues, les masques, les armes factices, les communications spéciales, des tunnels, des otages un peu trop conciliants, le Professeur qui parle avec les autorités, etc...
Néanmoins, il y a aussi suffisamment de nouveautés pour amener un léger renouvellement, que ce soit l'or transformé, l'idée réelle de la chambre forte inondée, Raquel (Lisbonne) qui fait équipe avec le Prof, des flics plus borderline, l'équipe qui agit à visage découvert, un développement qui bascule nettement plus dans le tragique (le fils de Nairobi, plus de violence, la famille de Raquel menacée, Rio maltraité) et surtout un Professeur qui maitrise bien moins le plan car il a été fait en urgence et que ce n'est pas franchement le sien.
Par rapport aux twists, on reste sur une efficacité indéniable, à l'image du dernier épisode intense dans ses 20 dernières minutes (ne tuez pas Nairobi, c'est la meilleure!!! La mort potentielle de Raquel faisait très Prison Break avec Veronica, avant qu'on nous révèle que c'est une ruse pour faire basculer mentalement le professeur, qui prône désormais la guerre).
- Les autres changements concernent les protagonistes, inégaux.
Berlin confirme tout son charisme lors des flashbacks et une bonne complicité avec son frangin le professeur, des détails qui ne font que renforcer le côté caricatural de Palerme, très agaçant.
Ceux qui s'en sortent le mieux sont indéniablement Nairobi (exceptionnelle, alors que sa carapace se fissure en fin de saison), Helsinki, Denver (son rôle de père change complètement sa philosophie de criminel, voir la séquence où il donne des cours de drague à un otage), Rio (touchant dans son récit des horreurs qu'il a subies) et le duo Prof-Lisbonne (bien que leurs disputes soient systématiquement interrompues par l'action, ce qui empêche de concrétiser les divisions entre les deux).
Parmi les personnages mitigés, on retrouve Bogota (qui perd en présence dès que le sas est mis en place), la nouvelle flic Sierra (intéressante car elle connaît Raquel et ose pas mal de choses intelligentes pour confronter les braqueurs; dommage que Sierra soit très caricaturale, à bouffer des bonbons et être enceinte jusqu'aux yeux (c'est douteux qu'on la laisse aux manettes vu son état, encore une preuve d'une volonté féministe maladroite de la série); aucun flashback ou contexte sur la vie de Sierra) et Stockholm (un peu effacée par moments).
Sur les déceptions, Tokyo prend la tête sans problème, elle est pénible au possible. Suivent Marseille (autre surnom: "Casper, le grand fantôme"; 3 dialogues et basta; aime bien protéger les animaux; sa bête (Sofia) est plus utile et en vue, c'est dire!!) et Arturo, insuffisamment utilisé par les flics, vite oublié après sa présence en intro de la saison (j'aimais bien l'idée qu'il se fasse du blé sur ce qu'il a vécu) et réduit ensuite au père biologique qui est prêt à tout pour récupérer Monica et son fils (on se demande comment les forces de l'ordre ont pu le laisser rentrer tranquillement dans la Banque!!!).
- Enfin, la série a bénéficié de plus de moyens financiers et ça se voit à l'écran, avec un rythme plus important, des tournages mondiaux (Florence, Thaïlande, etc...) mais aussi beaucoup trop de musiques célèbres ("Never walk Alone", "Feeling Good", "Lonely Boy", etc...) placées partout tout le temps.
Sur la narration, j'ai trouvé que la série abusait des flashbacks à toute les époques lors des 2-3 premiers épisodes, avant de se calmer. Paradoxalement, le trop-plein d'allers-retours temporels n'a pas concerné la vie des braqueurs dans leur nouvel environnement après le premier casse. Il aurait été intéressant de voir ce qui s'est passé pendant ces nombreux mois (on a juste quelques détails sur Tokyo et Rio ou bien Nairobi et Helsinki).
La Casa de Papel est toujours un pur divertissement avec assez de nouveaux éléments pour satisfaire, mais ce qu'elle a gagné en moyens financiers et donc en rythme, elle l'a perdu sur l'engagement politique et parfois sur l'originalité. Quelques personnages font tache cette saison (Tokyo, Marseille, Palerme, Arturo).
Le 02/05/2019 à 13h04
Cette série bénéficie de plusieurs bons points:
- Des personnages attachants (individuellement autant que collectivement), même si ce sont des braqueurs (Berlin, Nairobi et le professeur sont mes préférés; côté flic, j'adore Raquel)
- D'excellents acteurs
- Beaucoup de dynamisme, rares sont les baisses de rythme
- Une utilisation pas excessive et assez appropriée des flashbacks
- Un sous-texte politique qui raisonne avec l'actualité (sur la répartition des richesses)
- Des idées originales à la pelle
- Une avalanche de twists, contribuant à rendre le tout très addictif
- Un visuel et une ambition satisfaisants malgré un budget pas élevé
Dans le registre des bémols, il y a parfois quelques séquences qui défient la crédibilité et on pourra toujours trouver 2-3 détails ici et là plutôt incohérents. Néanmoins, l'ensemble se tient dans sa globalité et ne tombe jamais dans le ridicule.