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Ce Series Finale fut grand. Il fut magnifique. Ce fut l'un de ces moments de télévision magique, où l'on s'arrête de respirer, pendu aux lèvres des personnages, pour ne louper aucun de leur précieux mot. Un moment où la jubilation l'emporte, où les larmes viennent, le frisson recommence. Nous n'avons pas eu toutes les réponses, et ça a le don d'énerver. Mais franchement, à la fin de ce moment unique, et à la fin de cette grande et magnifique aventure que fut Lost, ce n'est pas vraiment important.
Les clans sont prêts à se battre, et les destinées de continuer à se forger. La tension monte, et chacun aura une raison de croiser le fer, même si la raison ultime nous échappe encore un peu. Encore des morts (Zoe, Widmore, peut-être Richard...), et la douloureuse impression que cela est un peu bâclé, pour des personnages aussi importants. N'empêche, l'épisode est très bon et bien équilibré, Flocke est terrifiant, Desmond continue son jeu intriguant dans la RA et quelques réponses sont apportées. La dernière marche vient d'être passée, et a préparé parfaitement la série pour son Season Final.
Préparez vous à la fin de Lost...
Un épisode attendu, sur un sujet passionnant : la genèse de l'emblématique Jacob et de son protagoniste. Mais pauvre de nous, si quelques miettes sont lâchées (le lien entre Jacob et son antagoniste, l'origine réelle de la fumée, la roue...) l'épisode cultive des mystères devenus agaçants au sein d'une situation qui n'a plus grande crédibilité. Et se retrouver aussi démunis face aux mystères de l'île et des personnages les plus importants de la série a le don d'agacer. La présence de l'excellente Allison Janney (la mère de Juno dans le film du même nom) n'y change rien, on est déçus. Et ça commence à devenir embêtant à deux semaines de la fin...
La marche est passée. Cet épisode qui se devait de propulser la série vers son Season Finale, l'a très bien fait. Le retour en grande pompe d'un Jack au mieux de sa forme, des personnages qu'on avait plus vu aussi soudés depuis longtemps, des résolutions tragiques... L'épisode paraît par moment capilo-tracté et bêtement facile (Locke qui peut finalement rentrer comme il veut dans le camp de Widmore, ou Sun bloquée on ne sait comment sous l'eau), mais les personnages regagnent enfin en charisme, et l'histoire s'emballe, nous offrant des scènes (celle du sous-marin) tout simplement géniale. Ca manque de jus, mais ça trouble, ça perturbe, ça émeut juste ce qu'il faut pour nous faire oublier les grosses ficelles de la série et nous faire partir plein d'entrain vers le saut final.
Et l'attente de commencer...
Le feuilleton continue. Tout le monde semble réuni, sur l'île comme dans la réalité alternée, mais tout cela ne dure pas. Sans aucun véritable leader sain d'esprit, le groupe se fragmente de nouveau, et les personnages apparaissent plus perdus que jamais, et plus pions que jamais. On se consolera avec un Jack assez bon, qui se pose des questions pas bêtes du tout, avec une réalité alternée vraiment prenante, et avec la belle idée que tout se monde arrive enfin au même endroit pour se mettre dessus. Mais c'est pas encore cette semaine qu'on s'enthousiasmera. Plus que 5...
Et, j'ai peut-être loupé un épisode, mais elle est où, cette dernière recrue ?
Logique respectée. Un épisode génial, un moyen, un génial, un moyen ... Après le très bon de la semaine dernière, c'est donc cet épisode pourtant intéressant à la base, qui se révèle décevant. La faute à un Hugo bien en dessous de nos attentes, qui se contente de chercher dans l'air les directions à prendre, et à un Flocke encore plus brouillon que d'habitude. La réalité alternative relève un peu le niveau, avec la piste Desmond qui se creuse, mais faudrait activer légèrement la manœuvre, il en reste plus que 6. Allez Dude ! Normalement, la semaine prochaine c'est très bon.
Un épisode qui, contre toute attente, fait prendre à la série une direction incroyable. La réalité alternative, jusque là faire valoir émotionnel de l'histoire principale, prend une dimension tout autre, bouleversant encore les cartes pour l'avenir des rescapés et du sens de la série. Desmond est de retour, l'histoire est belle, et Lost nous prouve qu'elle nous étonnera jusqu'à la fin. Qu'elle ne traîne pas trop à s'organiser cependant, la fin est proche.
Un épisode qui retourne à la routine des épisodes radins, après la bouffée d'air frais de la semaine dernière. Déception évidemment. Mais comment ne pas être déçus ? Un épisode qui se base uniquement sur des choses déjà vues, et une situation entre coréens qui fait du surplace. Pas de grands apports pour le schmilblick général. Too bad.
L'épisode de la genèse, qui revient enfin sur l'histoire de l'île et sur l'un des personnages les plus intrigants de la série. Et Ab Aeterno touche au but. Richard est la clé de beaucoup de mystères qui se révèlent à nous les uns après les autres, devant nos sourires ébahis. La grande machinerie se met en marche, mais 'Lost' rappelle encore une fois que cette histoire, avec toute l'ampleur qu'elle possède, repose sur de simples êtres humains. C'est grand, et c'est l'épisode qui place définitivement 'Lost' au panthéon des immenses séries.
Bien emballé cependant, cet épisode propose un agréable et sympathique point de vue de Sawyer, et place enfin la situation des forces en présence : Widmore et son équipe sur l'île dans face, Flocke et son clan sur l'île principale. Maintenant, il faudrait qu'on sache enfin ce qui se joue, pour avoir un minimum d'attachement et d'intérêt pour ce qui se passe, et exceptés par les quelques personnages prenants. Car à force de trop se chamailler entre eux, les dieux risquent d'oublier qu'il y a des hommes qui les adulent.