Survivor's Remorse - S02E01 - Grown-Ass Man

La saison 2 reprend les notions de la saison 1 c'est à dire une bonne série avec des personnages attachants drôles mais toujours un peu trop clichés et surjoués.
L'attente de vraies grosses actions et non des petits rebondissement sont espérés.

La série en fait un peu des caisses mais l'humour est là, avec une touche de fond.

SPOILER- Le démarrage est quelque peu poussif et redondant, avec arrivée dans une grande maison et éternel débat sur qui mérite quoi dans l'histoire et le rapport en le passé délicat et le présent de la consécration.
La suite progresse quand elle rentre à fond dans les obligations imposées contractuellement (par Jimmy, le boss du club de basket) à Cam, qui a tendance à être soupe au lait, égoïste, peu reconnaissant envers ceux qui l'aident et rigoureusement pas enclin à partager l'affiche avec d'autres. Cela se traduit par son refus de répondre aux différentes sollicitations du public, d'aller dans des soirées spéciales (bowling, hommage à Mandela, le "Fuck Mandela" était osé!!!), de signer des ballons pour les enfants défavorisés ou encore de laisser sa place aux handicapés et d'accepter le travail "promotionnel" de Jimmy.
Obnubilé par le succès et replié sur lui-même (il ne dit jamais bonjour à celui qui gère le garage), il fait sa crise de riche et j'ai bien aimé comment Jimmy le ramène sur terre (chose que Reggie n'a pas su faire) et lui montre ce que c'est que d'être un adulte.
- Sinon, je trouve que Survivor's Remorse met un peu trop l'accent sur la question raciale. Autant c'est pertinent quand les violences policières sont évoquées, autant le coup des coiffures d'origine malmenées par les blancs me paraît idiot.
- Enfin, que serait la série sans Julius?? Pas grand-chose, car le gars truste la quasi-totalité des effets comiques, entre le cerf tué, la confusion "larme et Lyme", le bowling perçu comme une boule noire qui détruit des quilles blanches, le rhum, l'esclavage ou encore la blague tordante sur les Carpenters!!

Survivor's Remorse n'évite pas quelques clichés ou bien des écarts dans l'évocation du rapport entre Noirs et Blancs, mais se révèle intéressant dans le traitement de la personnalité de Cam et l'apport humoristique du casting secondaire. 7/10