118 addicts de cette série
Une dernière partie qui apporte la conclusion après 9 épisodes de combats entremêlés de remises en question et de décors magnifiques virant à l’enfer. Nous découvrons alors ce que deviennent les survivants à leur retour au pays et leurs difficultés d’adaptation à un monde « civilisé ». C’est aussi l’occasion de voir le vrai visage de ces hommes, et femmes, lors du générique de fin.
Il se dégage de l’acteur Joseph Mazzello qui interprète Eugène Sledge un grand charisme qui a grandi, comme le personnage, au fil des épisodes. Il est finalement loin le temps où le jeune homme interprétait le petit garçon du premier Jurassic Park. Une qualité de jeu (au même titre que celle de Leckie) habitée et toute en nuances qui nous fait ressentir chaque sentiment que traverse ce jeune Marine désabusé par la guerre. Et n’oublions pas Rami Malek aka Merriell "Snafu" Shelton, tout aussi excellent dans son rôle, qui est un mélange de Jekyll et Mr Hyde à lui tout seul.
Un bel épisode pour faire honneur au héros de guerre John "Manila" Basilone mais aussi à l’homme et ses deux amours Lena Riggi et les Marines. Cela donne un bon mélange d’émotions et de sentiments alors que la fin approche. Enfin, la mise en images du combat d’Iwo Jima est aussi bref qu’intense, à l’image de la vie de Basilone.
Les batailles sont impressionnantes et de plus en plus saisissantes, mais avec le départ de certains personnages que l’on suivait depuis le début c’est comme si la série perdait une partie de son âme. Leckie, I’m gonna miss you. Les morts à répétition dans la septième partie sont de plus en plus difficiles à supporter et on quitte Pelelui lessivé, à l’image de Sledge.
L’arrivée d’Eugène dans le Pacifique nous permet de redécouvrir le conflit au travers d’un regard neuf et de vivre à ses côtés un nouveau débarquement, d’une brutalité sans commune mesure avec celui de Guadalcanal. Bienvenue à Peleliu, et cela pour trois épisodes. Les “choses sérieuses“ commencent. Toujours aussi brutal et sanglant. De quoi vous faire sursauter à plusieurs reprises et être ampli d’empathie pour ce jeune bleu pétrifié de peur au milieu de toute cette boucherie. « Pictures don’t show it. You have to be there, looking down into it. »
Un épisode qui manque encore de combats, mais qui nous montre une autre image de la guerre, souvent cachée du grand public : ces soldats désespérés qui en viennent parfois à la folie ou au suicide, tellement détruits psychologiquement. Puissant. Oppressant. Et James Badge Dale excellent, comme toujours que cela pourrait en devenir presque lassant si nous n’en étions pas déjà autant fans.
Un bon épisode qui manque néanmoins cruellement de combats. La jungle, les tranchées, les soldats en uniformes, fusil à l’épaule nous manquent. Certes leurs états d’âme les suivent en permission, mais on ne peut s’empêcher d’attendre avec impatiente leur retour sur le terrain.
Brutal. Violent. Sanglant. Perte progressive d’humanité. Barbarie. Tant de mots qui pourraient qualifier les scènes de combats d’une dureté parfois insoutenable malgré la faible luminosité de la nuit. Cela nous permet de comprendre le quotidien de ces héros sans qui nous ne serions probablement pas ici aujourd’hui.
Que vous aimiez ou non le genre, The Pacific devrait vous plaire. La série a de grandes ambitions, et se montre à la hauteur. Une mini série qui restera dans l’Histoire.