73 addicts de cette série
The Young Pope est une pépite comme il arrive d’en trouver de temps en temps. La série prouve qu’un programme de qualité cinématographique à la télévision est possible. Certes peu abordable et exigeante, cette première saison se définit par une écriture intelligente et des mises en scènes ultra-soignées.
Season finale à l’atmosphère particulière qui remplit son rôle et clôture correctement la saison malgré quelques déceptions ici et là.
A la veille de la fin de saison, The Young Pope exploite son second souffle en proposant une atmosphère inédite à l’équilibre maîtrisé entre ses passages mystiques et son intrigue aux allures de thriller.
Ce huitième volet est un ingénieux contrepied aux épisodes fastes et marquants du début de saison. Il réunit ce que la série sait faire de mieux, tout en s’abrogeant des mises en scènes habituelles qui ont fait la qualité de celle-ci.
La narration et la mise en scène anormalement classiques donnent l’impression d’avoir eu à faire à un simple épisode de transition vers le début de la fin de saison.
La forme plus classique et une sortie de route momentanée donnent un rendu mitigé pour ce sixième épisode. Sur le fond, il conserve néanmoins une intrigue de qualité en majeure partie, dans la lignée de ce qui a été construit précédemment.
Indéniablement, ce cinquième épisode se distingue par une qualité exceptionnelle pour une série télévisée et parvient à surprendre par sa finesse dans l’écriture et la réalisation.
Suite maîtrisée après une introduction magistrale, ces deux épisodes plongent l’intrigue dans une sombre lutte de pouvoir qui n’indique pas clairement le Bien du Mal. La finesse et la justesse de l’écriture et de la réalisation font mouche à nouveau.
Introduction réussie qui propose une histoire originale reposant sur de très beaux tableaux et une narration exhaustive qui prend son temps. Les quelques lourdeurs, nécessaires, ne gâchent pas l’ensemble d’une qualité exceptionnelle pour une série télévisée.