The Inbetweeners (US) - 1x8 : Episode 8, 1x9 : Fire!

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Je me suis toujours demandé pourquoi les séries sur les ados n’utilisent que très peu le lycée/l’école comme décor et environnement. C’est une des choses les plus importantes à ce moment de notre vie et tout ou presque se passe à l’école. On peut prendre l’exemple de Malcolm qui a su tirer une force extraordinaire en faisant de l’école puis du lycée une source comique formidable qui nous a offert des scènes cultes.

Pour cet épisode 8, on embarque à bord d’un bus direction un site historique de la Guerre Civile américaine. Une sortie scolaire tout à fait banale qui réserve cependant quelques surprises. Comme tous les ados, vous vous êtes déjà précipité pour avoir les places du fond. Comme notre bande qui va vite se faire éjecter par les mecs populaires. Encore une fois Will est le souffre douleur de l’épisode, le pauvre mec qui n’a pas de bol. Ici, il a le mal des transports et rate une super occasion de faire connaissance avec une jolie fille qui s’assoit à côté de lui. C’est donc Simon qui prend l’avantage et flirte avec pendant une simulation de bataille complètement déjantée bien desservie par un ralenti correctement utilisé.

Le camp est tenu par une bande de ploucs alcooliques passionnés avec qui Neil va se trouver des affinités. Pas très amusants comme personnages mais ils ont au moins le mérite de combler les vides de l’épisode. Et il y en a des passages à vide à combler ! Jay quant à lui tombe amoureux d’une fille de 13 ans et on assiste à un concours entre Simon et Will pour celui qui réussira à charmer la belle Lauren. On a l’impression qu’il se passe pleins de choses mais en fait non.

L’épisode est quand même sauvé par son final mémorable. Will, qui est malade en bus, donne son bracelet magique à Lauren mais il le regrette vite quand le bus démarre. Il s’isole dans les toilettes pour une scène hard dégueulasse où il vomit ses tripes ! Une humiliation totale qui lui vaut de revenir en slip, façon héros, en traversant le bus sous les moqueries pour se rassoir et reprendre son bracelet. Une scène mémorable qui ose tout, et c’est ce qu’on attend du show qui est un peu trop lisse. Mention spéciale pour Joey Pollari (Will) qui possède un jeu d’acteur tout en nuances et subtilités qui donne un potentiel comique génial.

L’épisode suivant est un peu dans la même lignée. Will décide de se consacrer aux études et d’oublier sa vie sociale et les filles. Il veut mettre toutes les chances de son côté et essaye de convaincre son prof de maths de lui mettre une bonne note pour pouvoir entrer à Harvard. La réponse est à l’image du professeur totalement désabusé qui en a marre de son boulot et de ses élèves. Will sauve le lycée d’un feu de poubelle mais se retrouve accusé du crime, ce qui nous donne une parodie d’enquête de thriller qui respecte les codes de la mise en scène et du dialogue, un exercice de style réussi mais qui n’élève pas le niveau de l’épisode.

Les quatre amis rencontrent Jano, l’ouvrier australien beau gosse du père – pas gay du tout - de Neil. Il devient une source d’inspiration pour ces losers qui pensent aller à la fête du siècle et se retrouvent au milieu d’une boum qui a lieu chez Simon à son insu. On se régale du personnage de son frère manipulateur et de cette réunion de gamins de 13 ans, dont Bree la petite amie de Jay. A part ça, le cœur de Simon balance entre Carly et Lauren qui tournent autour de lui. Situation classique. L’apparition d’Hulk Hogan en fin d’épisode est surprenante et assez drôle.