Critiques
Seriesaddict.fr par Wilfred Schrute | 1
Résumé
La diffusion du documentaire est pour bientôt. Le moment est venu pour Andy de faire le point sur son avenir au sein de la branche de Scranton. Le grand patron, David Wallace, arrive justement pour lui annoncer une mauvaise nouvelle. Enfin, pas si mauvaise que ça.
L’histoire se répète et se confirme pour The Office qui n’est définitivement pas faite pour le format 40 minutes. En effet, comme lors de de la saison 4 lorsque la grève des scénaristes avait contraint la série à être raccourcie à seulement 14 épisodes, 6 de ces 14 épisodes duraient 40 minutes, ramassant deux intrigues en une seule et à l’époque déjà, le rythme n’y était pas et ce malgré la présence de l’excellent Steve Carell. Ici c’est pareil, il y a beaucoup d’évènements mais on s’ennuie ferme. Les dénouements des différentes intrigues sont trop prévisibles et manquent cruellement d’humour.
Dès les premières minutes, on voit où les scénaristes veulent nous emmener. Andy est sur le départ et c’est Jim qui est préféré pour prendre sa place. Mais il est évident que rien ne se passera comme prévu. La jolie (quoi qu’un peu facile) résolution des problèmes de couple des Halpert, à la fin de l’épisode 20 n’était qu’un leurre. Jim qui devient le patron après avoir refusé plusieurs fois le poste au cours de la série, personne n’y croit. Un évènement va bien sûr venir bousculer ce bonheur retrouvé. Tout ne peut pas se résoudre à deux épisodes de la fin. Alors qui pour devenir le nouveau manager ? Et bien même si c’est une surprise et un grand évènement dans The Office, là aussi on le comprend trop vite, peut-être aurait-il fallu un peu plus de subtilité.
Dwight sera le nouveau boss. Mais le sera-t-il vraiment ? Rain Wilson qui interprète Dwight K Schrute, devait partir pour devenir lead du spin off, The Farm. Mais après que NBC n’ait pas donné suite au pilote, la fin aura sans doute été réécrite dans des délais trop courts. Ce sacre tant convoité aurait pu être mythique, mais rien de tout cela, on assiste juste à une passation de pouvoir sans éclat.
Tout comme le départ par la petite porte d’Andy, qui aura été comme son rôle de patron de Dunder Mifflin, une bonne idée, mais mal exploitée. Un rôle qui a évolué, oscillant entre le Andy des débuts et un Michael Scott low cost, malmené par son « duo » avec le personnage de Robert California la saison passée et son absence trop longue cette année pour marquer les esprits.
Le vrai point faible, c’est le manque d’humour, les scénaristes semblent à bout. C’est bien normal après 9 saisons en vase clos dans une petite entreprise de Pennsylvanie. De plus, après le départ de LA star du show c’est difficile de se renouveler. On assiste donc à des scènes déjà vues et moins drôles, comme par exemple lorsque Dwight nous montre ses talents de karateka, ce qui n’est pas sans rappeler le combat contre Michael Scott dans la saison 2.
Si l’humour n’est pas ou peu au rendez-vous, l’attachement aux personnages est là. Et à l’approche de la fin de la série, on est content de les voir dans un registre différent, celui de l’émotion. Que ce soit la chanson de départ d’Andy ou le trouble de Jim quant au choix qu’il va devoir faire pour sa famille et surtout la dernière scène avec Angela et Oscar. La fin de The Office sera-t-elle plus tendre que drôle ?
Bilan
La folie des personnages est là, mais les mises en situation ne sont pas nouvelles. Quelques simples sourires ne font pas une comédie. On attend plus d’une telle série, surtout quand la fin est aussi proche.
Vous avez vu cet épisode ?
Notez le !
1 Commentaire
Le 18/04/2016 à 12h02
Pas d'accord avec cette critique car l'épisode a joué à fond la carte de la nostalgie, avec pas mal d'humour en bonus. Dwight et Andy sont en pleine forme alors que le duo Jim-Pam est toujours très intéressant. Les autres personnages gravitent avec humour autour des intrigues principales. 8/10