Critiques
Seriesaddict.fr par Charlotte Papet | 45
Résumé
Walt met ses derniers plans en marche pour régler ses comptes.
Attention, il faut avoir vu tous les épisodes de Breaking Bad avant de lire cette critique.
Felina, six lettres qui en disent beaucoup pour un titre de dernier épisode. Anagramme de FINALE mais aussi choix de la chanson qui plane sur cet épisode comme une ombre bienveillante. Chantée par Marty Robbins, la chanson El paso parle d’un homme tombant amoureux d’une mexicaine, prénommée Felina. L’amalgame de Walt avec sa meth est rapidement faite mais rien n’est officiel, laissant chacun se faire sa propre théorie.
Petit aparté qui retarde l’écriture difficile de cette toute dernière critique de l’une des meilleures séries de tous les temps.
Cinq saisons de pur bonheur, de personnages taillés sur-mesure, d’intrigues inattendues, de réalisation parfaite. Cinq années qui resteront définitivement gravées dans nos mémoires et qui feront que Breaking Bad n’est pas une simple série mais bien une œuvre d’art à part entière qui pourra être étudiée à l’école, décortiquant chaque trait de la personnalité très complexe de Walt et de son acolyte, Jesse. Cinq saisons qui se terminent sur un épisode d’une très grande qualité, clôturant avec justesse, dignité, cohérence et beaucoup de beauté cette série hors norme.
Dans ce dernier épisode, nous reprenons là où l’on nous avait laissé. Walt est en fuite pour terminer « quelque chose » et nous le suivons dans son périple pour y arriver. Dans une voiture, installée dans le froid, Walt fait tout pour partir et accomplir sa dernière mission. La tension est présente, les larmes prêtes à couler à tout moment, le générique se déclenche, Breaking Bad, le finale, c’est maintenant.
L’épisode se déroule pendant le 52e anniversaire de notre chimiste préféré. Seul, dans un restaurant, il prépare son bacon en forme de chiffre, exactement comme Skyler avait l’habitude de le faire. La nostalgie d’antan se fait déjà ressentir et celle-ci perdurera tout au long de l’épisode.
Je ne reviendrais pas sur toutes les scènes qui composent ce finale parfait mais préfère m’attarder sur les trois grandes lignes principales mises en avant ici.
La première est bien entendu celle de l’Adieu de la série. Les scénaristes, à travers Walt, nous disent au revoir de toutes les manières possibles. Walt fait un dernier tour de toutes les personnes qui ont véritablement compté pour lui. Les premiers étant Gretchen et son mari, qui ont joué un rôle prédominant dans le déroulement de cette histoire quand ils ont évincé Walt de leur société. Vient ensuite Hank via un flashback, Marie qui passe un ultime coup de téléphone à Skyler. Skyler qui, dans une scène déchirante, a le droit à un dernier au revoir de la part de Walt. Holly également, qui n’a pas pu voir une dernière fois son père, tout comme Flynn. Ce retour aux sources de Walt qui se sépare de sa famille, une dernière fois et de façon définitive, est le point culminant de la tristesse de cet épisode. Tragique, émouvant, bouleversant… sont les mots qui me viennent en tête même si ils ne décrivent pas exactement le sentiment.
Et ce n’est pas fini. Walt va aussi à la rencontre de Lydia et Todd, de l’oncle de Todd et de sa bande et enfin, de Jesse. La série ne pouvait pas se terminer autrement que sur ces deux personnages qui nous ont fait vivre tellement d’aventures et d’émotions. La dernière scène d’action nous fait remonter aux scènes où Walt et Jesse, qui ne partaient jamais gagnants, réussissaient à s’en sortir grâce, presque tout le temps, à l’intelligence de Walt. Un petit clin d’œil très sympathique.
La deuxième grande ligne principale est le choix d’une fin pour tous les personnages. Même si pour Walt (quoi que, c’est à discuter) et Jesse, nous avons une mini ouverture, chaque personnage connaît une fin franche. Le pari était osé vu le nombre de petites histoires qu’il fallait boucler et c’est un sentiment d’accomplissement et d’achèvement que l’on ressent à la fin de l’épisode. Tout le monde est à sa place.
Enfin, dernière grande ligne mais pas la moindre, Walt a la fin qu’il mérite, une fin qu’il a choisi depuis le début.
Même si celle-ci n’est pas joyeuse, c’est une sorte d’happy ending pour Walt qui, comme Hank lui suggère dans le flashback, a mis un peu de piment dans sa vie. Son cancer lui aura permis d’oser faire les choses et d’aller au bout de ses envies. Walt, avide de pouvoir, aura utilisé ce pour quoi il est doué, les sciences, pour arriver à ses fins. La dernière scène où il caresse les éléments du labo en dit long sur son amour pour cet univers. Un sourire esquissé à ce moment-là nous ferait même dire qu’il ne regrette rien du tout. "I did it for me. I liked it. I was good at it. And I was really -- I was alive." Au contraire, il a aimé faire tout ça.
Et pour sublimer le tout, il aura donné l'argent qu'il voulait à sa famille tout en assurant leur sécurité, donné la liberté à son protégé Jesse Pinkman... Il sera mort en héros, tournant mal mais trouvant le chemin qu'il devait emprunter dans la vie.
Breaking Bad, pour la dernière fois, aura réussi son pari en nous proposant un finale d’une qualité impressionnante. Même si la série n’avait plus à le prouver, elle est l’une des plus réussies de l’histoire des séries.
Un grand merci à Vince Gilligan et à son équipe pour m’avoir fait vivre d’aussi bons moments de télévision. Un énorme merci et bravo à tout le casting, avec une reconnaissance particulière à l’immense Bryan Cranston qui devient incontestablement le meilleur acteur de tous les temps. Et merci à vous d’avoir suivi mes critiques.
All Hail The King
Bilan
Un finale digne de la série qui offre une grande satisfaction à l’égard des enjeux de la série. Un chef d’œuvre.
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45 Commentaires
Le 30/09/2013 à 22h35
Rien à ajouter pour une fois cette critique est parfaite comme ce final. Merci pour cet espace d'expression. Il est tard mais pour ceux qui ne comprenne pas bien l'anglais sans sous-titres je ferai demain un compte-rendu du Talking Bad spécial final dans le lequel Vince était invité et qui répond à beaucoup de question qui sont encore en suspend (notamment l'épisode de la montre!!!)
BB est de loin maintenant la meilleure série de tous les temps (sur les plans écritures, mise en scène, réal et jeux bien sûr)
Bryan Cranston a porté le jeu de comédie à un niveau jamais atteint jusqu'ici
Et bien sûr ma préférence va à Jesse que j'ai tant aimé dans cette série, et qui est resté ouffissime jusqu'au bout: quelle dernière scène!!!!!!!!!!! bloqué entre une envie de pleurer, de crier sa rage et de rire hystériquement. Son cri, c'est notre cri, celui que l'on a poussé intérieurement en voyant cette série finir!!!!!!
Le 30/09/2013 à 22h46
A chaud, j'ai savouré ce finale. Comme dit dans cette critique, chacun a plus ou moins sa mention, voire une fin claire et nette, dans ce dernier épisode.
Deux heures après l'avoir regardé, un sentiment de déception m'habitait. Je souhaitais cette sorte de "happy end".
Je m'attendais - comme beaucoup sûrement - à un finale explosif. Il a été posé - tout comme l'était W.W. - n'omettant aucune mention. Cela m'a grandement surpris, et j'y trouve logiquement une des explications à ma déception.
Le second élément de ma déception fût lié, une nouvelle fois à la surprise que m'ont réservé les scénaristes en balayant tous les personnages - en guise d'hommage. W.W. était à mon goût trop peu présent paradoxalement au fait qu'il est omniprésent dans l'épisode. Il s'efface par rapport aux autres protagonistes. Une sorte de retranscription de sa faiblesse grandissante au fil des saisons.
Toutefois, je suis heureux des huit derniers épisodes qui rattrapent totalement, dans mon estime, l'abaissement de la qualité de leurs huit prédécesseurs dans cette ultime saison - voire même d'une partie de la saison 4.
Je suis heureux que la fin ne soit pas "à chier" comme celle de Dexter.
Je suis déçu de ne ressentir aucune nostalgie, aucune peine lorsque l'idée que je ne verrai plus de nouveaux BB.
Pour finir, je citerai M.Mackey "Drug is bad, mmm-kay".
Le 30/09/2013 à 23h10
Non mais quel final de ouf ! On va avoir du mal à s'en remettre, cet épisode était la perfection incarnée, tout était parfait, la réa, le jeu, les dialogues, la musique. On ne pouvait pas mieux finir, quelle émotion, la gorge nouée à de multiples reprises, les larmes aux yeux, pffff, mon dieu, que va-t-on devenir après avoir vu ça ?
Breaking Bad est et restera pour l'éternité comme un monument du 7ème art, un chef d'oeuvre ultime, un joyau aux innombrables facettes toutes aussi fascinantes les unes que les autres. Maintenant, nous sommes orphelins et aussi un peu triste.
Merci à Vince Gilligan, à tous les acteurs, scénaristes de nous avoir fait partager autant d'émotions, ce grand moment de bonheur qu'est Breaking Bad !
Le 30/09/2013 à 23h25
superbe série qui s'est achevée hier ,dur de s'en remettre ,Walter White me manque déjà ...
Le 30/09/2013 à 23h28
Goodbye Mr White, we will miss you.
Le 30/09/2013 à 23h39
Beau final, bonne série.
J'ai beaucoup aimé breaking bad mais j'irai pas jusqu'à la vénérer comme beaucoup le fond car beaucoup d'autres series m'ont largement plus pris aux trippes avec des conclusions bien plus fortes, je pense à "6 feet under" "the shield" "les sopranos", "the wire", "battlestar".
Dans ce dernier episode j'ai quand même été surpris par les competences techniques de WW qui se transforme en mcgiver mais pourquoi pas!
Sinon c'est bien orchestré et c'est sur qu'en comparaison à dexter c'est le jour et la nuit, pour autant ça reste une fin prévisible et plutot classique si on tient compte de c'qui a été fait avant.
Le 30/09/2013 à 23h48
très bon final moi aussi je mets facile un 10/10 ! une fin attendue et assez prévisible (mais walt quand il veut se venger il se venge) mais le style y est et c'est ça l'importance.
Le 01/10/2013 à 00h29
Un final d'exception, pour une série d'exception.
Charlotte, excellente critique. Je t'avoue que quand j'ai entendu la fameuse phrase: "I did it for me. I liked it. I was good at it. And I was really -- I was alive." J'étais persuadé qu'elle serait dans ta critique. Un élément incontournable.
Pour moi c'est le point culminant de ce final. À ce moment je me suis dit, "Mais oui évidemment que c'est ça,tu le dis enfin Walt".
Merci
Le 01/10/2013 à 07h49
Rien a dire, sauf merci et bravo pour ce chef d oeuvre, le reste a deja été dit!
Le 01/10/2013 à 08h44
Bien que prévisible et manquant un peu d'audace, c'est un final plutôt satisfaisant. Aucun personnage n'est oublié et il ne reste pas l'impression d'une intrigue inachevée.
J'aurais peut être voulu une fin légèrement meilleure pour Jesse. Bien sur il obtient la liberté, mais il mérité peut être une compensation supplémentaire. Cela dit son avenir reste libre d'interprétation, ce qui n'est pas si mal.
Quoi qu'il en soit c'était une très grande série, un véritable bijou télévisuel. Merci.
Le 01/10/2013 à 10h26
Je me joins au concert d'éloges de la série et de ce serie finale ; Breaking Bad a crée un précédent et ce sera extrêmement difficile d'atteindre le même niveau d'écriture et de réalisation.
MAIS je comprend la petite déception d'Alex (qui au passage s'est pris une nuée de pouces rouges). J'ai ressenti un peu la même chose.
Pour la première fois, j'ai décelé de grandes facilités dans le scénario. Tout se passe un peu trop sans accrocs pour Walt ; Les personnages antagonistes réagissent tous tel qu'il l'a prévu et ça me dérange un peu. Et même si on jubile lorsque Jesse se venge en étranglant Todd, c'était un peu "téléphoné", évident... Et où donc Walt est-il allé cherché les deux pitres, Badger et l'autre type ?
Pourquoi ses compétences scientifiques se transforment-elles en compétences mécaniques ? Comme dit plus haut, ça fait un peu MacGuyver (bien que je trouve l'idée géniale).
Et enfin j'aurais préféré un final qui puise davantage dans les racines de la série. Une confrontation Hank-Walt plus intense par exemple, plutôt que la bande de l'oncle de Todd, qui n'est apparue que très tardivement dans la série et qui fait un peu "dernier vilain avant la fin", un peu comme dans Dexter.
Le 01/10/2013 à 11h05
Il faut savoir raison garder !!! BB est une très bonne série, le final est bon mais de la à la considerer comme la meilleur série....
La scène entre Skylar et Walt est parfaite, les dialogues superbe, mais l'exécution du plan de Walt est trop facile ( certainement à cause de la durée d'un épisode).
De plus si on suppose que Lydia se mette toujours à la même place (ce qui n'est pas le cas si on se réfère aux épisodes précédents) Walt prend le risque de tuer un innocent qui utiliserait le sucre avant Lydia, mais surtout comment fait il pour introduire la ricine dans un sachet scellé ?
Autre point, comment Walt se blesse alors qu'il est couché bien avant que les tirs ne commence ?
Cela n'enlève rien à la qualité de ce show qui mérite sa place dans un top 5 mais de grâce n'oubliez pas qu'il y a eu des bijoux produits avant BB, dexter et game of throne
Le 01/10/2013 à 11h34
@zhurong: badger et skinny pete sont deux tocards qui n'ont pas bougé de leur quartier car ayant quitté le buisness dès qu'il s'est professionnalisé. Il suffit de faire tour en bagnole pour les retrouver. Où sont les facilités dans le scénario? Comme depuis 5 saisons, Walt fait des merveilles avec ce qu'il a sous là main. Deux pointeurs lasers et il s'assure une fidélité sans faille des Schwartz. Un arroseur automatique et c'est parti pour l'arrosage. Je vous ai pas vu vous plaindre quand il a préparé une bombe artisanale pour se faire Frings.
Vouloir un final qui pioche plus dans les racines de la série? Rien que l'apparition de Skiny Pete et Badger montre ces racines. Tu veux que les morts ressucitent? Si non, je vois pas bien qui tu peux faire revenir.
@watta: Il ne remplace pas le sucre, elle prend à chaque fois un café à emporter. On imagine aisément qu'il a pu le droguer quand il attendait sur le bar son appel.
@tous les deux: C'est bien, continuez les parallèles entre Dexter à BB, ça explique tout de vos critiques de critiques.
Le 01/10/2013 à 11h48
@Watta_grumpy
pendant la fusillade on voit plusieurs balles ricocher, notamment sur le frigo
l'exécution du plan de Walt ne se fait pas sans accro, il prend une balle quand même
@Zhurong
Vu le déroulement de la série il était impossible que Walt finisse en prison (il est mourant, trop fier etc) ou qu'il tue Hank, donc le final ne pouvait être entre les deux. L'un des personnages principaux de la série est le désert, et celui-ci est peuplé de tout un tas de groupes en rupture avec la société. La confrérie aryenne arrive dans la première partie de la saison 5, d'une série qui compte 5 saison (Gus est présent 2 saisons) ça n'est pas si tardif que ça et ça n'arrive pas de nulle part deux épisodes avant la fin!
Vince G. a parlé de manque de budget pour expliquer le fait que certaines scène ont été coupées ou amputées (les deux flashforward que l'on avait déjà vu par exemple). La scène du resto part juste d'un postulat qui joue sur la crédibilité que la série a gagné auprès de ses fans. Les plans n'expliquent pas tout mais il est clair si l'on se réfère à tout ce qui a été fait précédemment que Walt a bien préparé son coup, bien en amont. Lydia ne s'assoit pas toujours à la même place mais toujours près de la fenêtre quand les places sont dispo. Walt ne prend pas le risque d'empoisonner d'autres personnes car il est présent dans le resto bien avant donc on peut penser qu'il puisse intervenir immédiatement si quelqu'un prend le sachet par accident.
Concernant le côté Max Guyver n'oubliez pas qu'il a construit de toute pièce un chargeur de batterie quand il était bloqué dans le désert avec Jesse après une session de cooking. Donc oui c'est un génie capable d'avoir de telles idées mais ça on le sait depuis longtemps ça n'est pas une facilité.
Bref si on lui accorde le crédit qu'elle mérite, cette série est bulletproof
(pareil pour le "recrutement de Badger et Skinny Pete, c'est à la fois un dernier hommage aux personnages bien sûr mais on peut aussi penser que ça n'est pas très dur pour Walt de les trouver, Skinny Pete est un dealer notoire il suffit de tourner dans Albuquerque dans les endroits habituels de le faire monter et d'aller chercher l'autre)
Le 01/10/2013 à 12h06
thank you breaking bad :)
Le 01/10/2013 à 12h13
TIP TOP, au point que si je suis très tenté de faire les mêmes remarques que certains camarades forumeurs sur le plan de Walt (fallait quand même prévoir que tous les truands seraient là, les angles de tir etc...) et la façon dont se passent les choses (tous ceux qui doivent crever crèvent, celui qui doit survivre - Todd - survit pour qu'il se fasse étrangler ensuite, le boss survit pour qu'on lui réserve une balle en plein tête, et même Walt se prend une balle fatale mais pas à effet immédiat, pour que Jesse le laisse crever)
... mais je fais presque la fine bouche et je pardonne tout, parce que l'épisode reste excellent, comme la série dans son ensemble.
Le 01/10/2013 à 12h31
Médiocre final pour Breaking Bad, le catharsis n'a pas eu lieu ! Walter, cette ordure, ce menteur de la pire espèce ne n'oublions pas, s'en sort très très bien. Il meurt en paix. Il ne souffrira pas de sa maladie, il a retrouvé le respect de sa femme et de Jesse, l'avenir financier de ses enfants est assuré etc.
On niveau de la forme et de la narration Breaking Bad était de grande qualité, mais pour ce qui concerne le fond on doit reconnaître qu'aucune morale est sauf. La solidarité, l’honnêteté, le travail sont mis en pièces par l'apologie d'un esthétisme de la violence, de la cruauté et de l’hypocrisie.
A la télévision on vénère les crapules et dans la vie on crie à la peine de mort. Joli paradoxe !
Le 01/10/2013 à 13h02
???
Reic Victor : Depuis quand on juge une série sur sa morale ? On dirait un avis de Familles de France ton post !
Le 01/10/2013 à 13h03
(désolé si j'ai écorché ton nom par contre en raison d'un frappe maladroite)
Le 01/10/2013 à 13h13
@byboost: Il ne s'agit pas d'un café à emporter car de 1, Lydia boit du thé, 2 Walt est à une table non pas au comptoir lorsqu'ils arrivent, 3 il y a un gros plan lorsqu'elle le prend dans le présentoir et ensuite lorsqu'elle l'ouvre et se le verse dans sa tasse pour bien signifier qu'il y a quelque chose dedans...
Si tu regardes la série sans t'attacher aux détails, cela explique la teneur de tes commentaires de serieaddix ;-)
@PingouinBishop, je dois manquer d'imagination mais être atteint par une balle au ventre alors que l'on est couché sur le dis ventre me paraît un poil compliqué...
Le 01/10/2013 à 13h48
@icepoon
je suis d'accord avec toi mais ce final emprunte beaucoup aux codes du western. Ca me fait penser pas mal à la fin de "Il était une fois dans l'ouest" avec l'anti-héros Cheyenne touché par une balle qui n'est pas montré blessé immédiatement. Quand on fait appel à ce genre de codes forcément on sacrifie un peu du réalisme. Mais n'oublions pas que c'est une fiction et pas un documentaire, ce petit jeu avec la réalité de temps en temps n'est pas pour déplaire car ici la scène est complétement folle entre Mike Guyver et LuckY Luck en remote control.
@Byboost. Regarde la scène il n'est pas complètement à plat ventre sur le scène car il protège instinctivement Jesse, un peu comme un père et la balle rentre un peu de côté
@Eric Victor. Je t'invite à lire les articles du monde en ligne sur la morale de la série dont je partage les idées et que je ne veux pas plagier ici. La morale comme tu dis est respectée: le seul qui s'en sort (Jesse) est celui qui a eu le plus de culpabilité tout au long de la série et qui a tout fait à chaque fois pour rattraper ses mauvaises actions. Tout ceux qui ont mal agi sont morts!!! Même ceux qui ont pêché par orgueil et qui se sont vus trop beau (Hank quand il est persuadé de tenir Walt) ont été punis. Les deux enfants de Walt ne connaitront jamais entièrement la vérité et Junior ne saura même pas d'où vient l'argent et haïra son père à vie
La ligne morale est très subtile dans cette série et elle est ClAIRE dès le départ mais comme l'a dit Icepoon ça n'est pas cette angle de lecture qui est pertinent ici, on s'en fout. La force de la série c'est de nous montrer qu'on peut s'attacher à des monstres, car tout n'est pas noir ou blanc dans la vie dès qu'on accepte d'embrasser la complexité de l'être humain en société.
Le 01/10/2013 à 14h29
@byboost
Soit WW anticipe vraiment la place qu'aller prendre Lydia en trafiquant le sachet du présentoir, soit l'empoisonnement vient du 2ème sachet que Lydia a réclamé au serveur et que WW a pu le pousser à lui donner un sachet précis.
Le 01/10/2013 à 14h35
A pitié pas de fanboys aveugles ici ! On s'en coltine déjà bien assez avec Game Of Thrones ! :( (BYBOOST)
Pour le reste je m'en tiens à ce que j'ai écris, et suis globalement du même avis que Icepoon.
Perso je ne cherche pas le réalisme à tout prix et je n'ai jamais dit que ce dernier épisode était pourri, j'ai écrit qu'il y avait de grandes facilités scénaristiques, ce qui ma foi ressemble plus à un fait observé qu'à une opinion.
Je suis accroc à BB depuis la première saison et c'est la meilleure série que j'ai vue à ce jour ; Je peux quand même faire quelques critiques, non ?
Le 01/10/2013 à 14h52
je vais me faire des ennemis mais je n'ai pas trouvé la fin excellente, on la connaissait déjà depuis un moment, on se doutait qu'il ne tuerait pas Jesse, mais qu'il ferait la peau à tous les autres.
Ceci dit le dernier épisode est plutôt bien fait, qui plus est finir une série n'est jamais chose aisée.
Le 01/10/2013 à 15h05
@watta-grumpy: au temps pour moi, étant macqué avec une garce égoiste (oui, elle mérite l'appellation après cela (mais bon c'est pas la peine de lui répéter non plus)) j'ai raté cette scène ("pause" est à ses yeux une hérésie quand JE vais aux chiottes) Ma défense était destinée à dire qu'on s'en cogne de voir tous les détails et qu'on peut les supposer. Il est vrai qu'après visionnage de la scène, ce que j'ai dit était grotesque tant le détail, comme tu dis, est un très gros plan. Donc mea maxima culpa.
@pingouin: J'ai aucun problème avec la balle que se prend Walt et je plussoie ton commentaire même si je pense que ce n'est pas du tout instinctivement mais de manière parfaitement raisonné qu'il protège Jesse.
@eric-victor: Je ne vois pas où il retrouve le respect de Jesse et de sa femme. Je pense qu'ils ne ressentent que pitié. LA catharsis n'a peut-être pas marché pour toi. Moi j'étais à fond dedans. Et en parlant de fond, tu le nies car selon toi il n'y a pas de morale. Je t'encourage donc fortement à te mettre à la série petits poneys, le bien triomphera, les méchants perdront de manière amusante et ils seront pas contents. Le mimesis y est beaucoup plus évident... euhm
Le 01/10/2013 à 15h17
@zhurong: Mouais, autant j'ai eu tort avec wappa, autant avec toi, je persiste et signe. Tes facilités scénaristiques, je les trouve loin d'être évidentes, si tu regardes bien, il n'y a qu'un seul sachet d'aspartame, elle est donc amenée à le prendre. Effectivement, ils auraient pu tirer une balle dans la tête de Walt au moment où il arrive chez les nazis mais si c'est une facilité scénaristique, je te mets au défi de me trouver un seul livre, film, série qui n'en comporte pas.
Le fanboy aveugle: byboost
Le 01/10/2013 à 15h55
Je n'ai jamais parlé de l'aspartame Byboost... Pour prendre un peu le même ton que toi, si tu regarde la série de la même manière que tu lis les posts des autres pour y répondre, il n'y a pas que quand tu vas aux gogues que des choses doivent t'échapper.
Bien sûr qu'il y a plein de livres et de films (de séries, ça je ne sais pas) sans ce genre de facilités. Les connaître, ça porte un nom : la culture...
Le 01/10/2013 à 16h59
En un mot : magnifique.
Le 01/10/2013 à 19h40
D'abord tu me traites de fanboy aveugle puis tu mets en doute ma faculté de compréhension et ma culture? Tu te prends pour qui?
L'aspartame n'a effectivement pas été soulevé par toi mais par d'autres qui y voyaient une facilité scénaristique, je donnais juste mon avis à ce sujet.
L'argument 'il y en a plein" pour démontrer ton point de vue me paraît un petit peu facile. Voire carrément enfantin. Tu te réclames de mon ton, je me plierais donc au tien pour cet argumentaire: c'est celui qui dit qui est.
Et fais pas le mec: "les films, les livres, j'en connais plein, les séries, c'est pas mon fort, culturellement c'est un peu faible, je pourrais pas te dire." Et regarde (là c'est normal de pas mettre de s, c'est un impératif) où notre piètre discussion prend place.
P.S. Si j'attends toujours tes exemples, ce n'est que pour t'en montrer les facilités diégétiques, même si, je dois l'avouer, je suis loin d'être un expert de Musso ou Levy. (Je ne cite qu'eux par supposition de ton niveau même si je sais que tu me diras être plus Werber ou Brown)
Le 01/10/2013 à 20h50
Au premier abord, la grande surprise que nous laisse Breaking Bad avec son dernier épisode, elle n’est ni dans notre cœur, ni dans notre tête : elle est dans notre bouche. Elle est dans le fait que, pour la première fois, ce n’est pas un goût épicé qui chauffe notre lange ou notre palet, mais celui, plus conventionnel, du « satisfaisant ». Et, initialement, on a beau digérer le plat comme il faut, toujours est-il qu’on reste sur sa faim. « Satisfaisant », se dit-on face à notre serviette même pas salie, c’est un terme à la mode trop souvent employé par les commentateurs ; vous savez, ceux qui dressent des listes, des éléments à cocher, des questions à répondre, puis concluent « c’était satisfaisant »… ou pas. Or une œuvre d’art n’a pas à satisfaire – jamais. Et Breaking Bad, comme toute bonne œuvre d’art qui se respecte, a, oui, toujours cherché au contraire à rentrer dans le lard. Or là, curieusement, disons-le : ça sent la sécurité… mais, en même temps, certes, c’est « satisfaisant », et, certes, commence-t-on à admettre, peut-être Vince Gilligan et son équipe ont-ils eu raison de prendre cette route compte tenu du lynchage général reçu par le series finale de Dexter une semaine plus tôt. Puis, finalement, on comprend. On comprend que, à l’image de ce premier plan où Walt déneige le coin de fenêtre d’une voiture comme s’il grignotait notre propre écran, nous sommes, avec ce dernier épisode, passé de l’autre côté du rideau. Contre toute attente, le finale de Breaking Bad… est un épisode sur la paix. Explications.
Le 01/10/2013 à 20h59
@Byboost : relis le ton de ton premier post mon grand et va donc essayer de comprendre pourquoi tu te fais rembarrer.
Pour le reste, 3 lettres suffisent : LOL
Allez, rideaux.
Le 02/10/2013 à 11h33
@tous On a tous un avis différent sur les séries qu'on critique c'est ce qui fait la richesse du débat dommage que ça parte en sucette à chaque fois.
Sinon en réfléchissant sous ma douche (le mec un peu obsédé par BB) je me suis rendu compte que la théorie qui circule sur internet et qui voudrait que Walt fasse sien les traits de caractère des ennemis qu'il a vaincu se renforce ici. Après avoir pris de Gus le drap à mettre pare-terre devant les toilettes avant de vomir, son hinding in plain sight au car wash ( la scène où il se fait passer pour le gérant en parlant à Lydia et où il lui parle en temps qu'Heisenberg en chuchotant et s'énervant ressemble à la première rencontre de Gus et Walt à Los Pollos Hermanos) voilà que son exécution des nazis ressemble trait pour trait à la décimation du cartel de Don Eladio par Gus (tous meurent d'un coup sauf le chef, plus un autre personnage qui se fait étrangler, puis un dernier face à face entre l'exécuteur et le boss etc). J'y vois un hommage rendu par le dernier épisode aux grands moments de la série (d'ailleurs cet épisode comporte d'autres hommages à la série) plus qu'une facilité scénaristique
Le 02/10/2013 à 13h29
Très belle conclusion que ce dernier épisode.
Parmi tant d'autres, cette série aura eu une vertu non négligeable, celle de respecter son téléspectateur. Bien sûr, il n'est pas facile d'achever cette histoire sans quelques imperfections (le débat sur l'empoisonnement de Lydia par Walt a sans doute de beaux jours devant lui !) mais VInce Gilligan et son équipe n'auront pas pêché par paresse ou par facilité (cf. le final de "Lost".... Misère).
Je réagis à quelques posts ci dessus : je pense que la dimension morale d'une oeuvre est fondamentale et qu'on ne peut la dissocier de sa forme. Ca reviendrait à vider son contenu. Cela-étant, morale ne veut pas dire moralisation. L'un des ressorts de BB, c'est pour moi qu'elle ne fait que parler de ça : de morale et du rapport que son personnage principal entretient avec cela (quand un commentateur dit qu'il a le sentiment qu'il a "apprécié" un monstre en la personne de WW, ce sentiment est sous-tendu par une dimension morale). Si cette dimension n'y était pas, on serait devant une série irresponsable vis-à-vis des actes de ses personnages et face à un simple exercice de style virtuose.
J'ai quelques réserves sur le traitement de la violence dans cette série (qui n'a pas toujours su éviter le côté un peu "too much" à l'image des jumeaux du cartel), mais globalement la série a gardé selon moi une bonne tenue, tant du point de vue esthétique que du point de vue de l'évolution du scénario et des personnages. Une grande reussite dans son genre.
Jacques
Le 02/10/2013 à 14h30
Je pense surtout qu'il ne faut pas juger cette "morale" sous un angle judéo-chrétien. La série étant construit sur un pur modèle de tragédie (prolepses récurrentes des débuts de saison), il faut, à mon avis, en prendre les codes. La notion de morale, telle qu'on l'entend aujourd'hui, est donc vaine et doit être remplacée par la notion d'hybris.
WW n'est pas un monstre, il est juste un personnage démiurgique dont le principal pêché est l'orgueil. C'est cet orgueil qui dès le départ le pousse à refuser l'aide des Schwartz ce qui le conduit à toute cette violence.
La notion de fatalité est indissociable de son parcours (fatalité au sens antique). Elle est illustrée par exemple par cette scène à priori anodine mais si lourde de sens quand, assis à la table de son jardin, il fait tourner son flingue qui finit irrémédiablement pointé sur lui puis qui au bout de quelques essais fini pointé sur le pot de muguet en arrière-plan. Telle la roue de la fortune, qu'il manipulerait, Walt va à l'encontre de son destin (pour un temps).
Dans la scène finale de ce grandiose épisode, c'est en refusant, que dis-je en refusant, en choisissant de refuser (comme il l'avait annoncé au téléphone auparavant) le choix offert par Walt que Jesse s'extrait de cette roue de la fatalité créée par le démiurge Heisenberg.
Enfin, irrémédiablement, l'hybris est sanctionnée, Walt meurt au milieu de sa création qu'il marque d'un dernier sceau sanglant.
Le 02/10/2013 à 14h34
J'ai bien aimé cette série, la fin était très bien, mais c'est loin, même très loin d'être ma série préférée, elle m'a pas fait ressentir beaucoup d'émotions, même si elle tient la route du début à la fin et qu'on s'attache aux personnages. Par contre The big C, qui traite du cancer aussi est 1000fois mieux ! On pleur, on rit ... Et l'histoire est magnifique, du début à la fin.
Le 02/10/2013 à 17h54
@byboost
joli com
en fait c'est une tragédie avec un happy end du point de vue de WW puisqu'il choisit sa fin alors que dans une tragédie les dieux la choisisse pour le personnage.
La problématique est un peu la même que celle posée par l'excellent Groundhog day (Un jour sans fin avec Bill Murray) sauf que l'un s'en sort par la rédemption et l'autre par la mort.
Que ferions-nous si nous pouvions faire ce que l'on veut sans en subir les conséquences?
Le 02/10/2013 à 18h13
sur le fait que walt soit touché je pense que c'est tout a fait crédible, la balle ne vient pas forcement de sa mitrailleuse mais plutôt de l'arme d'un des hommes qui dans la panique a tiré en direction de walt et jesse, car au moment ou les deux ce battaient au sol toute la bande avait leur armes braquées sur eux
Le 02/10/2013 à 19h44
La balle que Walt se prend dans le bide est ^clairement une "rebound bullet" (balle ricochet). La notion de rebond, on paye pour ses actions et toussa et toussa... ^^
Le 02/10/2013 à 21h15
Début génialissime, Giligan nous prend par surprise comme il sait le faire, sur le destin des Shwartz : Pas de vengeance meurtrière directe de WW, mais une utilisation plus vicieuse (A la BB quoi...), bien que grossière sur la crédibilité du truc. (Comme si l'ouverture d'un compte pour junior n'allait éveiller aucun soupçon, comme si junior allait accepter le truc alors qu'il déteste son père à présent, bref...)
Par contre le final est prévisible, attendu, sans aucune folie, c'est lourd, très décevant, pas du tout au niveau de cette série (qui reste pourtant la meilleure de tous les temps pour moi).
Passons sur la cohérence scénaristique, BB n'a jamais eu vocation à être une série réaliste.
Episode fait pour ne choquer personne, les vilains meurent, le "pauvre jeune manipulé" s'en sort (dévasté me direz vous, mais c'est souvent comme ça dans ce genre de schéma).
Fallait s'y attendre devant la notoriété grandissante de la série, Giligan n'a pas voulu prendre le risque de diviser dans la dernière ligne droite.
Aucun rebondissement dans l'action, un mauvais montage, de la lourde redondance...seuls les acteurs sont eux toujours au top.
Je pensais que la longue montée oppressante de "Granit State" et le regard de WW à la fin de cet épisode dans le bar allait nous envoyer dans la gueule un final complètement fou et déjanté, on a eu droit à une synthèse de tout ce qui trainait sur les forums et dans la tête des spectateurs.
Et me dites pas que la surprise résidait dans le fait que justement, il n'y avait pas de surprise, ça ne prend pas :-)
Bon, dommage.
Allez, merci quand même à ce chef-d'oeuvre qui m'a procuré mes plus grandes émotions télévisuelles !
Le 03/10/2013 à 08h11
WW fabrique de la Meth pour se payer son traitement d'abord. Ensuite il veut protéger sa famille du besoin. Et tant pis pour ceux qui subissent les effets de son traitement. Le synopsis est clair dès le départ. Aussi, juger la moralité de BB par l'angle judeo-chretien et se farcir les 5 saisons quand meme... faut m'expliquer. les personnages sont humains. Ils ne sont ni totalement mauvais, ni totalement bons. Pour revenir à la série, final magnifique, à la hauteur de l'oeuvre complète. Car oui c'est une oeuvre, un chef d'oeuvre même. Et BB sera le support de nombreux cours d'écriture scenaristique, de réalisation, de comédie. Merci beaucoup.
Le 03/10/2013 à 13h01
Une fin qui me plaît bien, cette notion de paix, d'apaisement, d'acceptation transpire dans le rythme de cet ultime épisode, on fait le deuil comme WW (d'ailleurs je crois qu'il y a 5 étapes du deuil et que l'acceptation est la dernière).
J'ai vraiment eu peur d'avoir un final plus endiablé avec le fameux regard final dans l'épisode précédent.
Personnellement, je ne vois pas ce qu'il y a d'incongru à monter un mécanisme de va et vient avec un moteur et une batterie, pas besoin d'être prix Nobel.
La balle perdue ? peut-être y-a-t'il un fer à béton dans les murs...
Le poison dans la Stevia ? Certes elle ne lâche pas son sachet de la séquence mais comme dit plus haut il est clair que le plan sur la tasse nous dit "!!!!" D'ailleurs, personne ne s'est demandé pourquoi elle portait des Louboutin ?
C'est dommage de se gâcher la fin d'une série de cette qualité avec des détails aussi peu importants. Les "facilités du scénario" permettent la fluidité de l'histoire dans un format tout de même très court.
Ah oui, pour les Louboutins, moi non plus, pour le reste, c'est comme les tours de magie ; il faut savoir lâcher prise et se laisser transporter dans cet épisode plein de paix, en fait.
Le 03/10/2013 à 19h05
J'ai aimé cette fin. Et j'ai également aimé que l'affrontement final tant attendu entre Jesse et Walt n'ait pas eu lieu. Au contraire la confrontation finale achève admirablement la série, tout commence avec Walt et Jesse, tout termine avec eux et tout du long se ressent leur relation si complexe entre amour, manipulation (pour la première fois Jesse ne cède pas), respect et colère. Rares sont les séries où une relation entre deux perso fut si forte, subtile et ambigüe (amour quasi filial, domination, haine, déception...).
Oui, la mort de Walt était attendue, mais cette fin de saison reste à mes yeux était idéale. Walt meurt de sa propre main (quelque part), vaincu uniquement par lui-même et ses propres péchés, dans l'environnement où il s'est senti le plus vivant. Seul Walt pouvait tuer Heisenberg. Breaking Bad n'est que l'une de mes séries préférées mais je la regrette déjà, elle restera culte. Elle a su rester un vrai bijou du début à la fin.
Le 16/10/2013 à 14h49
Es ce possible que Walt sois mort de froid dans la voiture ou qu'il sois dans un genre de coma et que tout se qui sa passe ( formidablement bien pour lui ) sois un simple rêve ?
Le 09/11/2013 à 23h44
J'ai aimé la fin (je ne vois pas comment ça aurait pu finir autrement). Mais je crois aussi qu'il ne faut pas juger la fin comme un seul épisode, mais comme les 8 derniers.
En effet, on voit clairement que c'est la fin avec Hank par exemple.. Je ne comprends pas pourquoi certains disent que ça finit bien.. Hank meurt, son fils le hait et n'en a vraiment rien à foutre de son argent (qu'il obtiendra par après, c'est sur, mais en attendant il aura fait de sa vie un enfer).
Pour ce qui est des détails.. J'estime que quelqu'un d'aussi qualifié que lui en chimie a forcément les qualifications requises pour fabriquer l'arme qui lui a servi à décimer les nazis à la fin. J'estime aussi qu'il ne faut pas chercher à tout prix les petits détails inutiles du scénario, comme avec Lydia et son sachet de sucre.
Une toute petite déception : J'aurais voulu qu'il meurt dans ses 70 millions restants (j'étais même persuadé que c'est ce qui allais se passer) au mieux de mourir en plein milieu d'un labo qui n'est pas le sien.
Le 10/11/2013 à 01h34
AU SUJET DE LA MONTRE: apres avoir apelé le couple Gretchen, vous avez noté qu'il pose sa montre sur le telephone dehors a la station, en fait c'est la le debut ou tout va se mettre en place, ou demarre tout ses plans, le fric pour Junior, les adieux a la famille, regler le comptes du groupe neo nazi, en fait a partir de la, il ne pourra plus revenir en arriere et sait qu'il ne reviendra pas, le temps n'a plus d'importance...
Je felicite toute l'equipe de BB, la meilleure des series pour moi, je viens de terminer le finale il y a quelques minutes, c'était parfait jusqu'au bout et perso je ne me suis pas attaché aux petits détails de balles ricochées improbables ou de sachet de sucre empoisonné on ne sait trop comment.
Bonne soirée a tous, Jul.