Pretty Little Liars - 6x8 : FrAmed

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Cet épisode apporte (comme d'habitude) plus de questions que de réponses, il est évident
que tout se met en place pour le grand final de l'été par conséquent aucune grande révélation sauf une : Red Coat, c'est à dire la femme au manteau rouge, travaille avec A ! C'est toujours très agréable avec ce genre de séries d'avoir les suppositions ou soupçons du spectateur confirmés.

A part cela, l'épisode se concentre sur la galerie d'exposition pour laquelle Aria a été sélectionnée et la fondation DiLaurentis. Les deux se mélangent tout au long de l'épisode avec plus ou moins de vraisemblance, c'est à dire qu'entre ce que les scénaristes veulent montrer et le résultat final, les différences peuvent être importantes.

L'épisode nous montre notre groupe de 4 qui se divise pour suivre des routes différentes. D'un côté, nous avons Aria et Émily qui discutent bal de promo, lesbiennes et robes de soirée, et de l'autre Hanna et Spencer qui cherchent des réponses. Celles-ci sont en relation avec la bourse qu'Hanna a reçu et la découverte que la fondation était reliée aux DiLaurentis. Notre blonde veut à la fois s'en débarrasser et obtenir des informations sur Charles. C'est là qu'à mon sens, les choses commencent à s'effriter. L'homme qui accueille les deux amies est un beau blond façon DiLaurentis au point que plus tard Émily le confondra avec Jason.

En tant que spectateur, il n'y a que deux possibilités : soit nous avons enfin rencontré A, soit les scénaristes ont décidé que la famille DiLaurentis devait s’agrandir. Ce qui est perturbant mais c'est aussi pour cela que la série marche aussi bien. Ce même personnage que l'on rencontre pour la première fois finit dans un entrepôt abandonné, rejoint par Clark, le nouvel ami photographe d'Aria, après la fameuse exposition ! Tout cela bien sûr sous les yeux des filles ! Le problème est que des scènes de ce style, non seulement n'apporte rien à l'intrigue, mais en plus donne l'impression que tout le monde travaille avec A. Par contre, les nouvelles questions apportées par l'épisode poussent à continuer de regarder la série.

Mais le point fort de « FrAmed » est l'ambiance assez sombre du dernier quart d'heure avec les photos des filles à la morgue exposées aux yeux de toute la galerie qui replongent les personnages dans leurs souvenirs. En particulier Aria. Les scénaristes offrent enfin à ce personnage un peu de profondeur au sujet de leur enlèvement. Cela permet aussi à l'actrice, Lucy Hale, de se démarquer, ce qui n'est pas arrivé souvent depuis le début de la saison.
Un autre personnage qui prend du relief est Ella, la mère d'Aria mais aussi et de manière plus surprenante la détective Linda Tanner. Après la scène d'ouverture qui montre une toute nouvelle dynamique dans le groupe et l'exposition de photo, l'un des moment les plus important de l'épisode est la confrontation Alison/Tanner au poste de police. Celle-ci est non seulement bien jouée mais aussi met en lumière le personnage de Tanner qui semble très intéressée par Alison. Au point que de nouvelles suppositions sur la toile voit le jour : le détective serait de mèche avec A !

Enfin l'épisode s'arrête sur les doutes et les questions d'Alison. Elle ne réalise pas que A soit non seulement son frère mais aussi un dangereux psychopathe. Tout le contraire d'Hanna qui montre de plus en plus sa colère et sa frustration. Cela permet au spectateur de regarder Alison sous un nouveau jour, on oublie presque l'adolescente manipulatrice pour cette image fragile de petite fille perdue. Presque.