The Vampire Diaries - 7x3 : Age of Innocence

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Les deux premiers épisodes de cette nouvelle saison proposaient ce qu'il y avait de mieux en terme de divertissement mais aussi en qualité. C'est un point important car ça englobe plusieurs éléments qui passent du jeu d'acteur à l'écriture, aux effets spéciaux.. Or lors de ce troisième épisode, pas qu'il ne soit de qualité, il y a ce sentiment "fadasse" qui reste après le visionnage.

Dés le commencement on a notre fameuse intrigue parallèle se déroulant trois ans plus tard. On y voit Stefan, vraisemblablement après les événements du premier épisode, appelant Tyler (l'acteur était censé partir la saison dernière) pour tenter de retrouver Caroline qui dans le dernier épisode s'était violemment fait attaquer, pour ensuite brûler sa voiture mais attention pas son journal intime !La scène est intéressante (et c'est la seule de l'épisode) tant elle peut rappeler l'épisode où Elena brûle sa maison après avoir éteint son humanité, le comparatif est un peu exagéré mais le fait est que Stefan a décidé de garder la seule chose qui le définissait c'est-à-dire son humanité retranscrite dans son journal.
Ensuite on entre dans le vif de l'épisode et l'intrigue qui pour l'instant captive : le trio improbable (fait de Damon, Bonnie, Alaric bien sûr) et la pierre du Phoenix. Notre sorcière bien aimée voit des sortes de visions macabres qui la font devenir inconsciente durant 10 minutes, visions causées par la pierre qu'Alaric détenait et qu'il était censé détruire, chose qu'il n'a pas pu se résoudre à faire. Ils décident donc de rendre visite au sixième hérétique qui est à l'écart des autres pour avoir un moyen de pression sur Lilly qui détient Elena, mais aussi guérir Bonnie des visions. Ce qui est stimulant avec cette histoire c'est qu'on est à l'opposé des hérétiques et de la tournure lente que prend les événements qui peinent à se dévoiler.
En effet ils sont puissants, méchants, ont une histoire mais n'ont aucune utilité mis à part le côté sentimental. Cette semaine on comprend que Valérie et Stefan se sont déjà rencontrés et que Stefan s'en souvient assez bien mais en souffre également, l'idée n'est pas mauvaise mais ne fonctionne pas, c'est assez maladroit de toujours mêler les protagonistes grâce à des flashbacks voulant narrer pour justifier, on l'avait eu avec Klaus et Stefan dans les années 50 pour montrer leur rencontre sauf que c'était justifié (Stefan avait été forcé à oublier). Ce qui ne va pas avec cette histoire c'est le fait qu'ils insistent sur le "'vrai" premier amour de Stefan, (qui est Katherine) qui est un personnage qu'on ne connait pas assez mais la volonté d'avoir fait ça cache une volonté de présenter le personnage de Valérie. D'autant plus qu'on se sent comme étrangers dans l'épisode, on assiste à un passé qu'on ne connaissait pas encore (et merci les flashbacks pour les tournures scénaristiques), même l'idée du personnage de Valérie enceinte de Stefan c'était trop. Et Caroline qui écoute sagement l'histoire c'était limite risible, l'impression d'écouter (tout comme Caroline finalement) patiemment (sans le vouloir nécessairement) l'histoire de "mère Valérie" se fait vite ressentir pesante tant on enchaîne les flashbacks.

Pour aborder quelques points hors histoires, il y a deux décors étranges, d'abord le couloir où Bonnie, Damon et Oscar se trouvent qui ressemble à l'hôpital de la saison 6 (seul la l'éclairage aurait changé ainsi que le décor lui même) puis la rue où se trouvent Julian et Valerie avec l'immonde papier peint d'un coucher de soleil et la vue de la ville. Certes ce n'est pas si alarmant que ça mais ça peut choquer si on a l’œil et que le détail est important, de plus cet épisode se fait ressentir en terme de moindre budget comparé aux deux précédents épisodes.