Entourage - 6x10 : Berried Alive

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Un épisode qui s’attaque frontalement aux évènements passés, à savoir : la rupture entre Ari et Lloyd, qui promet un affrontement dévastateur, Eric et sa copine paranoïaque, Drama et ses problèmes de carrière, et Turtle et son adoratrice de slip qui se transforme peu à peu en triangle amoureux. Idée qui prouve que les auteurs ont VERITABLEMENT le soucis du spectateur !

Et Vince dans tout ça ? Juste deux ou trois répliques par-ci par-là, il est le grand faire-valoir de cette saison, les scénaristes ne daignant même pas s’intéresser à lui. Alors oui, ça ruine un peu le concept du show, mais ça n’en demeure pas moins plaisant à suivre, surtout que la storyline assez pauvre concernant les amours d’Eric s’avère (pour l’instant) enfin terminée. On en pouvait plus de ces atermoiements à peine digne d'une comédie romantique avec Katherine Heigl (ah vous vous en êtes farcie une aussi ? C'est atroce n'est ce pas ?). Une dizaine d'épisodes pour découvrir que la belle était folle, alors qu'on lui rabâche à longueurs d'épisodes depuis des semaines... C'est un peu le prétexte facile pour rallonger l'intrigue à moindre frais. Le problème, c'est que ça oblige le spectateur à s'interroger sur la place des femmes dans la série : bêtes de sexe ou folles, les filles de passage rendent le show particulièrement misogyne, heureusement que celui-ci se rattrape avec les régulières du casting, la femme d'Ari ou Sloan étant des femmes accomplies avec un véritable caractère. Et sans la personnalité de passoire.

Le gros morceau de l’épisode concerne une nouvelle fois Ari et Lloyd, avec cette fois Johnny pris en plein milieu, dans une joute verbale et de bâtons dans les roues franchement enthousiasmante, et encore une fois l’occasion de profiter d’un très grand show signé Ari Gold (« You’re dead, dead, DEAD ! »). Mais Lloyd a été à bonne école, et pourrait s'avérer une bonne relève dans les monologues tranchants à base de fucks. Joie donc !

Les auteurs semblent boucler leurs intrigues, on s’interroge une nouvelle fois sur l’avenir de Drama (qui se détache comme personnage principal de la saison), et l’on se prépare à laisser notre bande de potes préférée (qu’importe la qualité des intrigues de l’année) jusqu’à la fin de l’été prochain. Ca va être dur, très dur.
Heureusement que la relève des shows cools et joliment sexués arrive avec la rentrée de Californication.
Hank Moody, tu es notre sauveur.