Critiques
Seriesaddict.fr par Fiona Kilo | 0
Dans son ensemble cette saison n’est pas si mauvaise… il y a de bons épisodes, de l’émotion et des twists intéressants. Mais le problème de Pretty Little liars est son nombre de saison. Si je critiquais ici la saison 2 ou 3, je serai plus clémente envers une série qui démarre ou qui se trouve en plein cœur de son intrigue. Mais on parle de la sixième saison… Pour une série basée sur le mystère et les secrets, c’est long. Forcément, on ne peut pas demander et avoir une écriture parfaite au bout de six saisons d’une vingtaine d’épisodes, il y a comme attendu des hauts et des bas. Mais je pense, et en particulier pour les séries visant un jeune public, qu’il faut savoir se renouveler et surprendre les spectateurs. Sinon le mystère, la tension, les secrets, tous ce qui a fait le succès de la série se détériore au point de devenir ses plus grands défauts. C’est le cas de cette saison.
La première partie s’arrête sur la grande révélation de l’identité de A., après dix épisodes plutôt intenses, en tout cas plus sombres que les précédents. On a l’idée du huis clos qui est assez bien réalisée, un nouveau personnage et un A. plus présent physiquement. La saison 6 permet aux scénaristes d’aborder la question du stress post-traumatique (il était temps) avec notamment le monologue d’Aria très touchant. Je regrette par contre que ce thème n’ait pas été plus exploré avec le personnage de Spencer par exemple ou Emily. Mais dans son ensemble, la première partie de saison a le mérite de mettre en place un suspense et de tenir jusqu’au final. De plus, le personnage d’Alison s’étoffe et j’ai été ravie de découvrir une bonne actrice en la personne de Sasha Pieterse qui jusqu’à présent avait eu peu d’occasion de s’exprimer. Avec par la suite la grande révélation, il est vrai que je m’attendais à une fin de saison 6 incroyable… Au début, j’ai trouvé que l’idée de faire un saut dans le temps obligerait les scénaristes à approfondir les personnages et démarrer une nouvelle intrigue en beauté. Malheureusement, cette idée eut l’effet inverse et au lieu de surprise, la seconde moitié de saison offre clichés sans fin, arcs mal construits et un final médiocre… au secours.
Honnêtement, l’épisode 11 relance suffisamment la série pour avoir de l’espoir et foi en les scénaristes. Mais au fur et à mesure, le drama prend le pas sur tout le reste y compris l’intrigue et gâche le peu de bons éléments de cette fin de saison. J’aurais du le voir venir avec les couples séparés (sans commentaires…), le personnage d’Emily qui subi toutes les injustices du monde, des nouveaux et anciens personnages inutiles… Bref, c’était mal parti. Pour moi, cette fin de saison se traduit par une superficialité à toute épreuve. Des arcs comme la folie d’Alison, la rédemption de Charlotte, le deuil d’Ezria, les différentes carrières des filles… Tellement de potentiel pour au final revenir à des bases de la première saison. En particulier, dans le traitement des personnages, où est l’évolution ? Des années sont passées mais rien ou presque (je pense à Hanna) n’a bougé ! C’est tellement décevant ! Et puis là où vraiment les scénaristes se sont loupés c'est avec l’intrigue même de cette fin de saison. Que de twists inutiles et sans surprise ! Le personnage d’Eliot par exemple est la preuve du manque d’inspiration des scénaristes car dès ses premières scènes, le spectateur sait de quel côté il sera. C’est loupé pour le mystère Un peu comme Once Upon a Time, on sent que la série s’apprête ou va toucher le fond dans très peu de temps. La seule chose qui serait intéressante de voir pour moi est l’évolution d’Alison après son séjour en psychiatrie et qui a tué sa mère. Je suppose que les scénaristes ne vont pas simplement rejeter le meurtre sur la sœur jumelle, quoi que…
Bilan
Déception, déception… après un début prometteur, cette saison 6 s’enfonce jusqu’à l’un des pire season finale de la série. Dommage.
0 Commentaire
Soyez le premier à laisser un commentaire!