The Office (US) - 6x18 : The Delivery (2)

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S’il n’est pas parfait, l’épisode est assez bon pour commencer à combler le gros sentiment de déception que l’on (je) pouvait avoir sur la série ces derniers temps.
Comme à leur habitude, après un événement, les salariés de Dunder Mifflin reprennent tranquillement leur routine. Enfin, tranquillement, peut-être pas, vu l’atmosphère fébrile qui règne en cette St. Patrick.

Ce qui change, par rapport à d’habitude, c’est que l’on accorde une plus grande place aux personnages secondaires, trop souvent laissés au dixième plan. Ce ne sont que des répliques par-ci, des clins d’œil à la mythologie de la série par-là, mais ça fait son effet. On retrouve même Darryl, que l’on avait presque –ou pas du tout – vu cette saison.

Le vecteur commun à tous ces personnages, c’est Kathy Bates, son personnage en tout cas. Si Jo Bennett ne vaut pas David Wallace, Jan ou son associé, elle remplit bien son rôle, il faut espérer qu’on la reverra de temps en temps.
Les personnages principaux ont eux aussi une place importante. Jim et Dwight reprennent leur petite guerre, mais l’engouement d’autrefois n’est plus vraiment là. Tout de même, qui ne rêve pas d’un méga-desk ?
Michael continue à être Michael, enchainant bourde sur besoin d’être aimé sur bourde.
Lui réussit toujours à garder la même fraicheur, la même candeur… la même bêtise, et les changements récents valent le coup, rien que pour le voir réagir face à son nouveau patron, puis prendre en maturité, grâce à l’assistant de son nouveau patron. 

Erin et Andy ont enfin droit à leur premier rendez-vous, et les scénaristes veulent nous montrer qu’il ne s’agit pas de répéter l’histoire de Jim et Pam.
Ce qui est sûr, c’est que tout ça nous permet de découvrir une nouvelle facette d’Erin, et nous prouve qu’au bureau, on ne sait pas grand-chose de la personnalité de ses collègues. La scène, au lieu d’être romantique, crée une atmosphère gênante et pour le coup, suspens. Aucune idée de la façon dont la relation évoluera, c’est reparti pour un tour.
Il manque toujours à l’épisode son petit quelque chose, mais on passe un bon moment.