United States of Tara - 2x10 : Open House

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Il ne reste plus que deux épisodes et les scénaristes de United States of Tara nous le font bien comprendre. En nous offrant des pistes sérieuses pour cette fin de saison, l’épisode nous plonge directement dans le noyau dur de la série : le mal être d’une famille peu banale.

Et tout commence par le centre de cette famille : la mère. Tara, à cause de sa maladie, fait vivre à sa famille des moments difficiles. Ca, on le sait depuis le début. Mais dernièrement, toute cette tension est montée d’un cran. Max en est le premier touché, et même si ce dernier était le ciment qui faisait tenir le tout, il a changé de direction en couchant avec Pammy, faisant flancher sa famille, déjà bien à la dérive.

Toute la tristesse se retrouve dans cette idée. Alors que Tara et ses alters ont couché plusieurs fois avec d’autres personnes, Max est toujours resté droit. Du moins d’après ce que l’on sait. Le couple a donc du faire face à cet obstacle qui, en fin de compte, ne semble pas vraiment en être un, si ce n’est pour Buck. Au passage, la fin de l’épisode était inattendue. Juste parfaite.

Chacun trouve alors un refuge dans ses problèmes personnels. Max s’occupe de la maison qu’il a retapée tandis que Tara cherche du côté de son enfance, avec Charmaine. On en apprend plus sur une certaine Mimi qui, à coup sûr, joue un rôle important dans cette affaire. Quoi que, on nous a déjà fait croire, dans la première saison, que nous touchions presque la résolution de l’origine de la maladie. Quoi qu’il en soit, l’histoire est intrigante et on adhère facilement.

Charmaine, de son côté, lutte pour son bébé. La relation qu’elle entretien avec Neil est vraiment touchante et on se doute de la fin de toute cette histoire. Espérons que Neil restera dans les parages un moment.

Au rayon enfant, Kate semble heureuse avec son copain jusqu’à ce que l’inévitable arrive. Trop jeune, trop immature, on se doute quand même que l’histoire ne se terminera pas là. On retrouve une Kate plus rayonnante que jamais qui comment tout doucement à grandir. Un vrai plaisir, surtout que la jeune fille bénéficie enfin d’une vraie storyline.

Marshall, quant à lui, tente d’apprendre à vivre comme un gay. Rien de très palpitant mais on partage un peu de sa vie, sans forcément comprendre pourquoi, lui non plus, n’a pas de réelle histoire.

Le thème de la semaine est donc la différence entre le monde adulte et celui de l’enfance.
Chaque personnage réfléchit un peu à sa situation et on ne s’ennuie pas une seconde.