Breaking Bad - 2x7 : Negro Y Azul

© 2009 - AMC

Cette semaine, dans Breaking Bad : Walter voit les choses en grand, Jesse appréhende un nouvel horizon et les personnages secondaires se dévoilent. Du lourd donc pour un épisode fort intéressant !

Mais avant même le début des festivités, la série nous offre quelques minutes de musique, accompagnée de paroles toutes très évocatrices. Un certain Heisenberg est au centre de cette chanson, on comprend alors très vite que ce qui nous est narré est l’histoire (professionnelle) de notre cher Walter. Un moment d’entrain qui concorde parfaitement avec la série et son décalage plus que pertinent !

Walt a un rôle très important dans le déroulement de cet épisode même si, paradoxalement, il n’apparaît pas souvent à l’écran (ce qui, pour certains, pourrait être une perte de qualité mais j’estime que les autres personnages ont assez de profondeur pour nous captiver tout autant). Il devient le chef d’un gang (par l’intermédiaire de Jesse) qu’il veut élargir sur les autres territoires. Idée ambitieuse (voire dangereuse) mais qui ne lui fait pas peur. Réaction d’ailleurs étrange quand on connaît la personnalité plus ou moins timide et calculée de Walt. Quoi qu’il en soit, il prend les commandes et bien plus qu’une simple nécessité, il semble y prendre goût !

Jesse, quant à lui, a du mal à se remettre de ses émotions par rapport au meurtre de l’épisode précédent. Mais petit à petit (et grâce à l’aide de son co-équipier), il reprend pied et se rapproche même de la propriétaire de son appartement, Jane. Un moment plutôt émouvant qui clôture l’épisode de façon tout à fait charmante.

Skyler et Hank (ainsi que sa femme qui pointe brièvement le bout de son nez) font une apparition assez prononcée. La femme de Walt décroche un nouveau (ancien) job et la storyline déclenche la présentation d’un nouveau personnage dans la série : le patron de Skyler. Mise en situation, introduction du personnage, toutes les étapes clés nous sont montrées pour nous faire arriver à la conclusion qu’il faut se méfier de lui. Skyler prend son envol, crée sa propre intimité (qu’elle a du mal à partager avec Walt) et se développe de manière assez efficace.
Hank se confronte à l’univers de son nouveau travail (je le rappelle, il a eu une promotion dans un des épisodes précedents) et a du mal à trouver ses marques. Un comportement heureux quand on sait ce qu’il arrive à ceux de son équipe un peu plus loin dans l’épisode. 

Breaking Bad avance donc doucement mais sûrement et c’est, je trouve, totalement ingénieux de faire valoir un tel rythme pour ce style de sujets qui (bien souvent) demandent de l’action ou de la rapidité.