Pour sa troisième saison, Atlanta atteint sa forme finale en s’émancipant de la structure traditionnelle de la comédie télévisée grâce à un mélange d’épisodes anthologiques, véritables courts métrages surréalistes, et des intrigues feuilletonantes plus classiques. La série traite ici de la question de l’identité Noire avec des récits audacieux et l’expertise d’une équipe créative directement concernée par les thématiques qu’elle explore. Succès critique incontestable, cette nouvelle saison a malheureusement dérouté une partie de son public, s’enlisant comme un show de niche malgré un propos on ne peut plus actuel et un sens de la narration singulier.
L’œuvre de Robia Rashid de distingue cette année par une intrigue creuse à la narration visuelle et scénaristique superficielle. Les personnages sont livrés à eux-mêmes dans ce qui s’avère être un déjà-vu regrettable. La feel good Atypical à qui l’on pardonnait volontiers le manque de prise de risque est devenue un coming-of-age gnangnan malgré le singulier point de vue de l’autisme.
The New Pope s’avère être un sequel plus que satisfaisant qui évite la redite et impose son propre ton en assurant une certaine uniformité avec The Young Pope. Son intrigue plus dense perd en efficacité à cause de quelques malheureux couacs scénaristiques sur les grandes lignes sans rien gâcher aux dialogues toujours aussi finement brodés. Sur la forme, Sorrentino et son équipe réalisent à nouveau un miracle cinématographique qui ajoute une nouvelle couche d’or au blason de la série télévisée.
Une saison très décevante malgré de bonnes idées. Je retiens de belles séquences visuelles, de belles scènes entre acteurs mais aussi malheureusement trop d’incohérences, un manque de surprises et d’évolutions. En attendant la saison 4…
Une seconde saison pleine d’originalité et de belles découvertes. Avec en plus bien sûr un dernier teaser pour la nouvelle série Star Trek. Coup de cœur pour « Children Of Mars » qui est un très bel épisode autant dans son fond que sa forme.
0, n'est pas la note que je mets à la huitième saison d'Arrow. Je ne voulais pas faire un vrai bilan, mais plutôt un hommage. Il n'y aura donc aucun avis sur la saison 8 d'Arrow, ni de note.
Je finirais pas un dernier remerciement, adressé à Stephen Amell.
S'il y a bien une chose que nous ne pourrons pas reprocher à Stephen Amell, c'est son investissement. Ce dernier a tout donné pour offrir au personnage d'Oliver Queen/Green Arrow un véritable visage complexe et authentique, une véritable identité, une véritable force morale et physique.
Malgré des scénarios bancals et des dialogues pas toujours prompts à des performances d'acteurs incroyables, il a su tenir la barre et prouver qu'il avait le charisme et la carrure nécessaire pour porter un tel rôle.
Stephen Amell peut être fier de ce qu'il a accompli et de ce qu'il a apporté au personnage de Green Arrow.
Une saison finale toute en émotion avec des sujets difficiles et des fins souvent injustes. Mais il y a aussi du positif, des individus pour relever la tête et s’élever contre le système. C’est une saison finale réussie dans l’ensemble qui fait honneur à la plupart de ses personnages. Orange Is the New Black se termine mais restera pour beaucoup un classique du genre.
Série surprenante, où Moffat et Gattis s'amusent avec la légende et lui donnent, au passage, du sang neuf. Pari réussi.
La série divisera par ses nombreux choix scénaristiques à contre courant des idées que l'on se fait du mythe Dracula. Toutefois, le show peut compter sur des rebondissements et cliffhangers efficaces, des joutes verbales acérées et d'une extrême intelligence ainsi qu'une réalisation oppressante (par ses huis-clos infernaux) et surprenante (par ses choix de mises en scène), qui aliment intensément le récit et ne laissent aucun repos aux spectateurs.
Claes Bang (Dracula) est empirique !
Messiah n'est pas une série transcendante toutefois, elle peut compter sur des personnages attachants - en constante évolution -, lesquels sont confrontés à des dilemmes moraux et religieux douloureux, ainsi que sur des raisonnements philosophiques plutôt bien amenés et compense un manque de créativité sur la mise en scène et une photographie, pas toujours à la hauteur des enjeux.
Désormais, quelle suite pour la série Messiah ? Continuer sur des intrigues politiques ou bien basculer dans le fantastique ? Car, si la série se veut être une « adaptation » de la parabole biblique/coranique de l'antéchrist inévitablement, il faudra aller au-delà d'une basique production aux intrigues très terre-à-terre. En effet, que ce soit dans la Bible ou le Coran, l'arrivée de l'antéchrist se conclut par l'arrivée de Jésus-Christ sur Terre, de batailles avec des anges, d'affrontements messianiques. On y parle de Satan, de monstres divins, autant d'éléments fantastiques qui ne conviendraient pas à une série politico-religieuse stricte et rigoureuse.
Cette troisième saison hérite des défauts habituels de la série et se voit plombée par une narration non-linéaire à l’exécution hasardeuse. En voulant se réinventer, 13 Reasons Why se perd davantage.