Les dialogues sont fluides et au final, le pilot est plaisant, agréable à regarder, et je ne lui en demanderai pas plus. Le seul défaut qui risque de se faire sentir de plus en plus alors que la série avance, c'est son manque de direction globale : on se demande malheureusement où cette série veut-elle en venir ?
Même si la réécriture/adaptation est sévèrement bâclée, que la réalisation est loin d'être parfaite et que trop de clichés sont au rendez-vous, la storyline est prenante (merci à l'auteur du livre), et je regrette juste que quelqu'un n'ait pas pris la décision de réduire par deux la durée de l'épisode.
Ce début de saison apparaît donc comme un excellent Season Premiere, posant des bases solides d'intrigue, qui semble être le fil rouge de cette nouvelle saison. Evidemment, Lost se construit principalement sur des questions, des pistes incertaines, des doutes, mais n'est-ce pas là le véritable frisson ? En tout cas, ces premiers épisodes conservent le mystère, tout en dévoilant des liens narratifs qui pourraient mener la série et ses fans bien plus loin qu'ils ne l'imaginent...
Au final l’épisode plaira surtout aux fans qui pourront se réjouir de redécouvrir leur personnage et d’entrer rien qu’un instant dans leur psychologie, chose rare pour la série. L’absence de grande nouveauté et la mauvaise utilisation de bonnes idées en font un épisode qu’on peut remettre en question, dommage.
En revanche, d’une portée plus générale, l’excitation et la joie de revoir la série commençant à retomber, il va falloir rapidement nous plonger plus en avant dans les (peut-être trop ?) diverses trames scénaristiques débutées et qui en se développant si lentement pourrait défaire ce qui a fait en partie le succès de la série : le mieux étant l’ennemi du bien.
Mais cela n'enlève pas l'essentiel de cet épisode, qui est un véritable déluge de vannes, et qui en fait l'un des plus drôles de la saison 2. Il ne manque plus qu'un soupçon d'évolution scénaristique et tout sera presque parfait dans notre série préférée ...
En définitive, il est légitime d’attendre de la série que la qualité continue après ce premier épisode aux dialogues soignés et réfléchis, à une interprétation excellente du casting principal, à la réalisation minutieuse et léchée et à la conduite maîtrisée des thèmes principaux.
Des changements originaux en matière de réalisation. Il n'est évidemment pas à la hauteur de l'excellent épisode 11, mais reste un bon moment, et nous fais retrouver nos personnages préférés avec plaisir.
Courteney Cox dans le rôle du Dr Maddox succède à Kelso, mais passe inaperçu dans ces deux épisodes à part pour le renvoi du concierge qui risque de faire du grabuge dans le prochain épisode.
Très bonne surprise que nous propose ici Ryan Murphy et Cie, avec ce script qui semble surfer un peu sur la vague des films musicaux (High School Musical, Rent, ...), mais sans les niaiseries et avec un agréable fond d'humanité